SPVAL & AVECO: REVALORISATION = ÉQUATION À PLUSIEURS INCONNUES ET VARIABLES
Le département a décidé de mettre sur pied ces deux GT afin de concrétiser les annonces faites après l’enquête de satisfaction du personnel enseignant de 2019 (résultats publiés en 2020). Certains axes retenus à l’époque sont en phase de réalisation. D’autres sont très attendus et vont pouvoir débuter. La revalorisation du métier passe par une amélioration de l’image (à l’externe, mais aussi à l’interne), mais également par le repositionnement des paramètres professionnels et administratifs.
À l’image des championnats des jeux mathématiques et logiques, l’équation liée à la revalorisation comprend de multiples inconnues et facteurs que les associations d’enseignant·es (SPVal, VLPO, AVECO, VLWO, AVPES, AVEP) doivent définir et coordonner à l’interne. Le rôle de la FMEP, comme faitière cantonale, sera important. Les séances de sa commission des enseignant·es seront nombreuses et incontournables. Son travail a déjà commencé dans le cadre de la composition et de la répartition des places dans les deux GT. Le but est d’obtenir une réelle revalorisation, des améliorations et des ajustements sectoriels.
Ces modifications doivent être le résultat d’un consensus entre l’employeur et les employé·es.
Vos représentant·es défendront au mieux les multiples attentes et demandes recensées à l’interne des différentes commissions ou lors des assemblées. Comme lors de tous les travaux de révision de textes administratifs, légaux ou professionnels, l’intérêt commun du plus grand nombre (PGDC = Plus Grand Dénominateur Commun) servira de baromètre à vos serviteurs. L’équité ou l’égalité de traitement guidera les travaux. Les résultats ne devront pas diviser la profession ou privilégier certaines catégories au détriment d’autres. Les changements apporteront des réponses modernes au cadre de travail actuel (et futur) de notre profession. Il a passablement évolué depuis la publication des cahiers des charges en 2006.
Nous vous présentons une liste d’éléments (incontournables à nos yeux) à traiter dans l’un et/ou l’autre GT.
• Définition de ce à quoi correspond en Valais, un poste d’enseignant·e à plein temps ( pour l’ensemble de la scolarité – primaire, SEC I, SEC II ).
• Possibilité structurelle donnée aux collègues afin de pouvoir travailler effectivement à 100 % ( dans tous les degrés et pour toutes les catégories d’enseignant·es ).
• Révision de la base de calcul et de référence pour le temps de travail annuel.
• Réflexion sur les grilles horaires ( des enseignant·es et des élèves ).
• Adaptation du temps de présence face aux élèves ( selon les degrés d’enseignement ).
• Définition officielle sur les composantes des « trois champs d’activités » compris dans les cahiers des charges.
• Distinction faite entre les tâches attribuées par l’employeur ( État ) et les tâches de proximité ( Commune ).
• Abandon des mandats et intégration des « tâches hors enseignement » dans le taux d’activité général de l’enseignant·e.
• Valorisation des tâches du titulariat, de la médiation ainsi que des autres personnes ressources.
• Révision de certaines classes salariales.
• Transfert des directions locales-communales dans le giron des employé·es d’État.
• Attribution d’un budget spécifique, puis ordinaire, pour les modifications induites par la revalorisation.
Cette liste n’est pas exhaustive et les points ne sont pas classés selon une hiérarchie spéciale. Elle ne mentionne volontairement pas de données chiffrées afin d’éviter les malentendus qui pourraient être préjudiciables aux négociations de vos représentant·es dans les deux GT.