Revalorisation bienvenue et saluée pour les enseignants
La mesure phare, pour nous les enseignant·es, est une baisse du plein temps de référence. Cette baisse du temps de travail fait suite à l’enquête de satisfaction de l’État, à des comparaisons intercantonales, mais surtout aux demandes de vos associations, répétées depuis des années. Il passera pour le primaire de 32 à 30 périodes et pour le cycle d’orientation de 26 à 25 périodes. Ce changement va induire une baisse du temps de « présence élèves » pour les collègues à 100 %. Une augmentation du taux d’activité ( et de salaire ) pour les collègues à temps partiel (pour le même nombre de périodes) sera enregistrée. Les répartitions des périodes pour l’année scolaire 2024-2025 nécessiteront de la part des directions et de nous, les enseignant·es, une collaboration constructive afin de mettre en place une organisation pragmatique. Ce défi sera stimulant ! Il nécessitera une souplesse et une coconstruction entre la direction et l’équipe enseignante. Le mois de janvier sera très certainement hyperactif dans les salles des maitre·sses pour coordonner au mieux les désidératas.
Pour le secondaire I
La tâche sera probablement « plus aisée » du fait de la spécialisation des collègues et des horaires « enseignant·es et élèves » différents. Pour que cette revalorisation soit
réalisable, il faudra toutefois que les enseignant·es travaillant à temps partiel acceptent pour la plupart de maintenir leur temps de travail durant une période transitoire.
Pour le primaire
La grille horaire-élève à 32 périodes induira une prise en charge « particulière » pour deux périodes/semaine dans les classes des collègues à 100 %. Différentes possibilités organisationnelles ont été discutées par vos représentants, ceux des directions, de la HEP-VS et du Service de l’enseignement. Elles ne sont pas figées dans le marbre et pourront être complétées par vos propositions innovantes et créatives.
D’autres mesures dans l’école obligatoire seront également implémentées : souplesse dans les organisations scolaires, augmentation des périodes pour la médiation et les directions, doublement de la prime pour le·la titulaire primaire, montant supplémentaire pour les FCE.