Poudre aux yeux...
Poudre aux yeux
Lors de la séance de rentrée du 11 août, M. Oskar Freysinger a fait le bilan des trois dernières années pour la partie Formation de son département. Deux listes sont affichées pour un total de vingt-huit réussites.
Ces succès auraient mérité des applaudissements! À la place, les représentants des directions et des associations ont échangé sur le contenu et non sur la forme de ces réalisations. Pour ma part, l’expression «poudre aux yeux» illustrait bien la situation.
Pour parler de réussite, il faut, à mon sens, faire un bilan objectif de la mise en place des nouveautés.
Or, cette étape n’a pas encore été faite pour nombre de ces réalisations. J’incite fortement les autorités scolaires et politiques à se pencher consciencieusement sur les dossiers.
L’avis des enseignants peut également éclairer certaines lanternes de la Planta. Les trois phases pratiquées dans l’enseignement, l’introduction, l’évaluation et la remédiation, sont à respecter.
Dans d’autres sphères, elles se nomment: commander, contrôler, corriger.
Pensées positives
Je me réjouis de travailler avec les nouvelles personnes nommées.
J’attends avec impatience la reprise des séances des différentes commissions paritaires du Service de l’enseignement. Dans un esprit constructif, nous allons pouvoir, ensemble, souligner les points positifs, proposer des améliorations ou négocier des modifications. Les retours des praticiens permettent une bonne prise de température de l’efficacité des décisions sur le terrain.
Il faudra mettre de l’huile dans des rouages, modifier ou adapter des structures, préciser des responsabilités et veiller à garder un juste équilibre entre pédagogique et administratif.
L’intérêt collectif autour des élèves et de l’école a été réveillé et doit rester au
centre des actions politiques concertées de tous les membres du gouvernement.
Méthode Coué
Les semaines et les mois à venir nous montreront, si en appliquant la méthode Coué autour de l’école valaisanne, les résultats pour les élèves et les enseignants seront encore meilleurs.
Je me lance dans l’expérience en imaginant que la lecture de la brochure Famille-Ecole permettra une meilleure compréhension et une meilleure collaboration entre les parents, les enfants, les enseignants et les directions.
Pour continuer, elle peut également s’appliquer aux autorités scolaires. Si les bonnes personnes sont nommées aux bonnes fonctions, si les responsabilités sont déléguées aux spécialistes, en impliquant les acteurs dans les processus de construction des ordonnances-lois-règlements, j’ose espérer que la sérénité et le calme seront au rendez-vous de la formation valaisanne.
Les campagnes électorales communales et celles au Conseil d’État verront également des engagements positifs envers la formation scolaire. À nous tous d’encourager les futurs candidats à s’engager activement pour l’école.
À la sortie des urnes, il sera aussi temps de rappeler aux élus leurs promesses de campagnes. Dans un esprit collégial, ils auront la mission de teinter l’école valaisanne de couleurs chaudes donnant l’envie à tous les acteurs de tirer à la même corde.
Je rêve d’une école valaisanne multicolore, tournée vers l’avenir et stimulante pour les élèves.