Evaluation et examens de fin d’année
1. Remédiation
Les différents dysfonctionnements signalés par la délégation SPVal lors de la rencontre avec le Service de l’Enseignement du 4 mars 2009 à Sion doivent être corrigés.
2. Organisation de l’évaluation
Les responsables de notre association ne nient pas que certaines pratiques dans le domaine de l’évaluation méritent d’être corrigées. Pour réaliser ce projet, il est indispensable qu’une ligne claire soit définie pour l’ensemble du canton. Une réflexion approfondie doit être menée. Cette réflexion doit explorer différentes pistes pour améliorer la pratique de l’évaluation. Elle doit aussi revoir les modalités d’organisation des examens de fin d’année. Le DECS doit aussi veiller à ce que la gestion électronique des notes reste un outil à disposition des enseignants. En aucun cas cet outil ne doit devenir contraignant en établissant le nombre de notes à attribuer dans les différentes sous disciplines (en particulier lorsque celles-ci ne disposent d’aucun moyen d’enseignement officiel comme cela est le cas avec la compréhension de l’oral dans la partie communication de l’enseignement du français par exemple).
3. Examens de fin d’année
L’organisation actuelle des examens de fin d’année ne donne pas satisfaction notamment en ce qui concerne :
• La fiabilité des fichiers Excel des résultats par items que les enseignants doivent compléter.
• Les modalités d’organisation des retours des résultats, surtout en ce qui concerne les envois aux commissions scolaires et les inévitables comparaisons de performance qui en découlent.
• La pertinence des taux de réussite attendus.
• L’absence de données sur la composition de la classe dont les résultats sont étudiés.
• La validation des épreuves avant leur passation.
Il existe des différences entre les intentions du DECS pour exploiter les résultats et les utilisations de ces résultats par les différents acteurs de l’école valaisanne sur le terrain. L’importance accordée aux examens de fin d’année en 4 et 6P doit être relativisée, l’acte d’enseigner doit être privilégié et l’organisation de l’évaluation ne doit en aucun cas mener au bachotage. Les propositions ci-dessus visent à donner du sens à l’indispensable partenariat qui doit lier les associations pédagogiques et le DECS. Les réactions des enseignants engagés dans les différentes commissions doivent être entendues pour éviter des blocages et des mécontentements qui ne peuvent que mettre en péril la qualité du travail effectué dans les classes.
Didier Jacquier, Président SPVal