Bilan mi-semestre 2021
Écoles et mesures Covid
Ce début d’année, nettement plus démasqué, a été salué par l’ensemble des enseignant·es. Le pragmatisme des collègues ainsi que celui des directions a permis de mettre en action les mesures du plan de protection. Les tests répétitifs au CO ainsi que les tests salivaires dans certaines classes primaires ont ciblé et limité les situations de quarantaines. Le retour en présentiel permet aux collègues d’enseigner en créant le lien social nécessaire pour les expériences d’apprentissage.
L’optimisation de la communication entre les responsables médicaux et scolaires ainsi que les échanges réciproques avec les parents peuvent encore être améliorés. Les adaptations du plan de protection et de la FAQ répondent aux demandes mais aussi à des partages d’expériences et de bonnes pratiques liées à des situations particulières rencontrées par des membres dans des écoles. Les questions inhérentes au secret médical, versus secret de fonction, sont parfois soulevées par des collègues. Les implications de la généralisation du Pass Sanitaire sont également suivies ou anticipées de près pour toutes les situations pédagogiques et didactiques liées à l’enseignement dans les écoles ou hors des murs (visites, sorties, activités diverses).
Environnement Numérique de Travail
L’utilisation de l’ENT, basée sur Office 365, est maintenant généralisée dans toutes les écoles. Certaines adaptations sont encore nécessaires pour les derniers centres à avoir fait la transition. La structure et les ressources pour les enseignant·es sont disponibles de manière uniforme. L’accès aux partenaires institutionnels, par l’intermédiaire des liens inclus dans l’ENT, évite les identifications multiples. Cette facilitation est saluée par les collègues.
Dans ce monde informatique scolaire, les soucis des réseaux, des accès aux plateformes (PER, MER, ESPER, ISM…) ainsi que les petites perturbations ont été rencontrés par nos collègues. Certains bugs de connexion ou d’identification sont gérables hors du temps d’enseignement. Par contre pendant le temps de classe, ces mauvaises surprises perturbent les meilleures préparations de cours. Le travail des élèves par et avec le numérique via les tablettes ou ordinateurs est vite relégué à plus tard.
La SPVal et l’AVECO ont relayé les préoccupations liées à ces coupures intempestives. L’effet entonnoir de l’ENT doit pouvoir supporter la connexion simultanée de tous les utilisateur·trices autorisé·es (élèves, enseignant·es et directions). Les futures maintenances doivent être signalées à l’avance pour que les planifications des collègues et l’utilisation de l’ENT soient organisées hors de ces moments.
La refonte des sites de l’animation pédagogique et l’accès directe depuis l’ENT doivent également devenir une réalité pour la partie francophone du canton.
La SPVal et L’AVECO soulignent que des besoins de nouvelles ressources au centre ICT-VS sont nécessaires. Elles doivent assurer l’exploitation, le développement ainsi que les services de dépannages pour l’ENT et le soutien aux projets communaux dans les écoles. Les autorités scolaires et politiques valaisannes sont vivement invitées à attribuer les moyens nécessaires pour une éducation numérique de qualité qui couvre l’ensemble des degrés de la scolarité (de l’école obligatoire jusqu’au Secondaire II).
Prises en charges et signalements élèves Les évaluations bilans ou diagnostiques du début d’années ont donné le LA pour les adaptations des programmes scolaires. Les échanges entre enseignant·es ainsi que les transmissions d’informations sur les niveaux des élèves, les suivis validés, les prises en charges par les enseignant·es spécialisé·es, les attentes de bilans ou de prises en charges par les spécialistes du CDTEA ont aussi été effectués.
De nombreuses situations problématiques sont malgré tout apparues dans les degrés 1H-2H ainsi qu’en 9CO. Les ressources internes ne sont pas extensibles et des choix d’efforts dans certains degrés ont été pris par les directions. Par contre, de nouveaux cas nécessitent des attributions supplémentaires. Les périodes de soutien permanent ou non-permanent (SP, SNP) à des collègues peuvent solutionner certaines situations.
Les signalements des collègues aux directions sont parfois de vrais appels au secours et non pas simplement des annonces de confort. Une prise au sérieux des demandes et des décisions rapides issues de séances de réseaux spécifiques sont nécessaires. Les élèves de toute une classe sont concerné·es pendant les périodes scolaires par un dysfonctionnement d’un·e camarade. Il en va de même pour les collègues qui interagissent dans ou avec cette classe.
Les effets Covid de la fermeture des écoles sont parfois liés à ces problématiques, mais d’autres sont issues de difficultés indépendantes et nécessitent un renforcement des collaborations entre les structures pré-scolaires et les services de la jeunesse et de l’enseignement.
Les jeunes issu·es de la migration (ordinaire ou liée aux problématiques internationales) sont aussi concerné·es par une prise en charge adéquate en périodes de soutien pour élèves allophones. Celles et ceux intégré·es au CO peuvent rapidement se retrouver dans une situation complexe.
Communication et flux des informations
À l’heure du «tout le monde connecté», les échanges et les transmissions d’informations sont primordiales. La mise à disposition de l’ENT (des différents SharePoint) et de l’adresse professionnelle prénom.nom@edu.vs.ch sont des garanties d’accessibilité renforcées. Pour cette année, les renseignements donnés, dès la semaine -1, ont été déterminants. Les directives et le règlement d’utilisation des ressources ICT donnent un cadre institutionnel aux pratiques visées. Nous tenons à souligner que des difficultés signalées lors des travaux du groupe ad hoc sont rencontrées par des collègues. Les changements de pratiques demandent une attention particulière pour les explications à apporter ainsi qu’une réactivité aux questions des parties prenantes.
Certaines informations ont été relayées directement d’un bout à l’autre de la chaine scolaire valaisanne et d’autres ont fait des pauses (plus ou moins longues) à certains échelons. L’utilisation de chaînes de diffusion pour les destinataires a induit des retards ou des non-transmissions aux associations partenaires du DEF-SE-OES. Les bonnes expériences liées à l’intranet de l’État sont à reproduire. Par différents canaux, l’information a cependant réussi à trouver le chemin de vos présidents et des comités respectifs. Ces derniers échangent sur les thématiques scolaires générales mais également sur les projets en préparation. Ils savent relayer confidentiellement aux autorités scolaires les points de frictions ou de tensions.
Un développement du concept de la stratégie de communication du DEF – SE – OES – SCJ ainsi qu’une adaptation des ressources et possibilités de l’ENT sont nécessaires selon les comités SPVal et AVECO. Ces éléments sont potentiellement contenus dans la stratégie numérique scolaire de l’État du Valais que nous attendons de pouvoir consulter.