Concernant tout d’abord le statut de l’enseignant, les délégués pourront donner leur avis sur la question de l’autorité de nomination des maîtres. Faut-il pousser à la mise en place d’un statut « à la Vaudoise », parfaitement cantonalisé, ou au contraire demander une subordination complète des enseignants à l’autorité communale ? La troisième variante consiste à clarifier la situation actuelle et à mieux distinguer les attributions de chaque instance. Il est vrai que de fortes différences sont observées actuellement entre les diverses communes en termes de moyens mis à disposition des écoles. Les enseignants qui exercent dans des municipalités « riches » risquent de penser qu’une mainmise plus grande du canton les priverait de leurs moyens. A l’inverse, ceux qui sont moins favorisés verraient d’un bon œil une intervention étatique plus marquée.
Les premiers travaux à propos du nouveau CO seront présentés aux délégués. L’école primaire est concernée par la réflexion sur l’école secondaire, par sa sixième année bien sûr, mais aussi par les effets induits sur les autres degrés par le processus d’orientation mis en place en fin de 6ème. La SPVal soutient un CO plus intégré, avec des classes hétérogènes. Partant de ce principe de base, elle admet que seule une différenciation bien pensée, avec des renforcements, mais aussi des approfondissements, permettra à tous les élèves de rester ensemble jusqu’à la fin de la 1CO.
Le nouveau règlement du bulletin scolaire sera abordé. A part des adaptations importantes mais pas contestées, le règlement prévoit surtout que les notes soient attribuées au demi-point, comme dans les degrés subséquents. Il est vrai que par absence de disposition claire, l’habitude d’attribuer les notes au dixième s’était gentiment installée à l’école primaire. L’on se demande à cet égard la raison pour laquelle ce procédé serait fondé pour des enfants de 8 ans alors qu’il ne l’est plus pour des jeunes de 18.
Dernier thème important : la mise à disposition des enseignants d’une plate-forme informatique destinée à toutes les communications officielles. Les délégués devront à cette occasion dire s’ils sont d’accord, et à quelles conditions, que l’Etat accélère la mise en place de tels dispositifs, quitte à se passer de papier à moyen terme. Du côté du comité cantonal, il est relevé qu’il s’agirait d’un transfert de coûts et de responsabilités du patron vers l’employé.
Finalement, l’assemblée devra élire le nouveau président ou la nouvelle présidente de la SPVal. Une assemblée importante donc. Rappelons qu’un délégué qui ne peut pas y participer peut se faire remplacer sans difficulté par un collègue du même district, non sans en informer son président de district.
Jean-Claude Savoy Président de la SPVal