Le problème est connu : il s’agit d’assainir les caisses de pension. Pour autant, on ne peut le faire à n’importe quel prix. Or, le Parlement "joue" avec la retraite des enseignants et fonctionnaires sans connaître pour l’instant le coût pour chacun des mesures proposées.
Le passage de la primauté des prestations en primauté des cotisations est d’autant plus périlleux que la caisse de retraite du personnel enseignant n’a jamais eu un taux de couverture à 100%. Cela tout le monde le savait et l’acceptait. Alors comment faire maintenant ? L’Etat devra ou délier massivement les cordons de la bourse ou spolier les assurés d’une bonne part de leur rente de retraite.
Ni l’Etat ni le Parlement n’ont voulu "engager des pourparlers en vue de régler un problème". C’est pourquoi, lors de l’AD SPVal du 10 juin dernier à Lens, les délégués ont soutenu massivement la résolution proposée par le district de Monthey. Celle-ci demande
que de VÉRITABLES négociations sur les mesures compensatoires soient engagées immédiatement avec le Conseil d’Etat afin de permettre aux enseignants de vivre leur fin de carrière de façon acceptable.