41,5 l'après-midi
Un score plus qu'honorable
Les personnes présentes dans les locaux de la FMEP apprenaient avec satisfaction que 41'692 citoyennes ou citoyens avaient refusé le décret ETS1. Le référendum lancé ne prenait donc pas l'aspect d'un coup d'épée dans l'eau. La question se devait d'être posée et le baromètre du NON affiché un mois durant le long des routes du canton grimpait plus haut que nous le prédisaient nos contradicteurs.
Un soutien important à nos revendications
Un merci sincère doit être adressé à toutes les personnes qui se sont engagées contre la logique étroite des coupes budgétaires qui mettent en péril la qualité du service public. 41,5% des bulletins ont répondu aux sollicitations des personnes qui ont fait campagne pour le NON. C'est un beau résultat, bravo et merci à tous.
Que faire avec ce résultat ?
Si l'on ajoute encore 5'000 bulletins blancs qui n'ont pas suivi le contenu du décret présenté par le Conseil d'État, nous constatons qu'un message clair a été donné. Gouvernement et Parlement ne pourront pas ignorer ce résultat. Une majorité d'élus devra abandonner l'idée que l'on peut continuer à gouverner avec la seule idée de diminuer les dépenses. Une vraie recherche de solution qui prendra en compte l'augmentation des recettes doit être entreprise.
Des promesses à tenir
Lors de la campagne, M. Freysinger a dit a plusieurs reprises que si le décret était accepté, les mesures seraient indolores pour l'école valaisanne. Nous savons déjà que, du côté de l'école primaire, les sacrifices continuent avec la non-application du passage de 33 à 30 périodes d'enseignement lors de l'introduction de la LEP. Y aura-t-il encore d'autres économies ? Le Chef a assuré que non. Il faudra qu'il tienne ses promesses et qu'il défende bec et ongles la qualité de l'école valaisanne dans laquelle, selon ses dires, on a enlevé tout le gras. 41'692 Valaisannes et Valaisans attendent qu'il se profile maintenant en défenseur de l'école. La hauteur du NON vaut certainement plus que quelques manifestations de mauvaise humeur agitant des banderoles sur la Planta. La FMEP a fait son travail. Elle continuera à se battre avec les armes à sa disposition pour défendre la fonction publique. Le 30 novembre, Marylène Volpi s'est sentie soudain moins seule. C'est un signal encourageant pour son Comité et pour tous les membres de la Fédération.
Didier Jacquier
Président SPVal