"VS: des professeurs pourront enseigner sans avoir obtenu le diplôme des hautes études pédagogiques." (RTS.ch)
Le lien vers le site.
L'avis du président SPVal :
La volonté de revaloriser une profession est-elle compatible avec la possibilité de la pratiquer donnée à des personnes qui n'ont pas pu satisfaire aux exigences attendues en fin de formation ?
Pour moi, la réponse est clairement non.
Si des modifications doivent être apportées aux processus en vigueur à la HEP, il convient de réfléchir aux améliorations possibles. Par contre, lorsqu'un jury d'experts a prononcé son verdict, il est tout simplement normal de le respecter.
Nos collègues praticiens formateurs participent au développement des compétences et à l'évaluation du travail des candidats à des postes d'enseignants. Accepteront-ils longtemps de s'engager dans cette mission si leur avis compte pour beurre ?
Un institut de formation performant peut-il fonctionner si aucun échec dans le cursus n'est toléré ?
Le fonctionnement de la HEP peut certainement être amélioré. Considérer cette école comme un outil de compostage de billets tirés à la tombola n'est pas une vision responsable.
Didier Jacquier
Si je fais confiance à un professionnel c'est parce qu'il a obtenu des compétences validées par des années de travail et par un diplôme. Les parents qui confient leurs enfants aux enseignants doivent pouvoir leur faire confiance. La HEP n'exige pas la lune de ses étudiants, elle les forme au métier tout simplement. Ceux qui y aboutissent par un échec, ne devraient pas pouvoir faire comme ceux qui ont été diplômés. Quel non sens! Ce n'est pas sérieux, c'est se moquer des professionnels. Les enseignants ont déjà une image négative auprès du grand public et ce n'est pas ce genre de décision qui va rendre la profession plus respectable !!