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"Une rentrée particulière" (Le Nouvelliste)

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"Cette année, une partie des enfants de la commune se rendent à l'école à Salins. Au village reste une classe à quatre niveaux de sept enfants." (lenouvelliste.ch, Sonia Bellemare, 14.09.13)
"Une rentrée particulière" (Le Nouvelliste)

Source : lenouvelliste.

"Cette année, tous les enfants des Agettes ne vont pas à l'école à la même enseigne. En effet, pour cette rentrée scolaire, manque d'effectif oblige, les enfantines et 1P sont scolarisés à Salins, tandis que les 3P, 4P, 5P et 6P restent dans la maison de commune où ils ont leur salle de classe. Pratiquement, cela signifie que les plus jeunes enfants prennent un bus le matin, rentrent aux Agettes à midi et reviennent à l'école pour les cours de l'après-midi.

Pour ce faire, la commune a acheté un minibus à 9 places, et a engagé Heidi Dayer - qui a passé un permis spécial - pour le conduire. "Nous avons tout d'abord proposé aux familles 1000 francs par enfant et par année scolaire, mais les parents estiment, à raison, que ce n'est pas de leur responsabilité d'acheminer les enfants dans une autre commune pour suivre l'école" , raconte Joël Favre, président de la Commission scolaire des Agettes.

30 000 francs de frais

Les frais supplémentaires occasionnés par l'achat du bus et le salaire de son chauffeur s'élèvent à 30 000 francs. Entièrement à la charge de la petite commune. "Pour cet investissement, on ne touche pas un sou du canton, ce qui est un peu fort de café" , déplore Jean-Emmanuel Crettaz, président des Agettes. C'est en février 2013 que le problème a été connu. Les autorités ont eu quatre mois pour le résoudre.

D'un côté, elles ont ouvert cette ligne de bus pour le transport scolaire et de l'autre, elles ont mis sur pied un système de garde de jour. C'est ainsi que Les Agettes ont adhéré au Cartable, une association sédunoise qui chapeaute les parents de jour. Pour assumer cette tâche, Sylvie Skrzat s'est portée volontaire tous les jours, sauf le week-end, depuis 6 h 30 du matin. Et même durant les vacances, pour peu qu'elle ne voyage pas. Elle a une remplaçante en cas d'absence ou de maladie. Les enfants des Agettes, scolarisés au village ou à Salins trouvent à midi un gîte, un couvert et des copains.

Cette organisation complexe est le fruit de la réflexion de la Commission citoyenne. Celle-ci a été mise sur pied en 2010 pour réfléchir à l'avenir de la commune. Les problèmes de l'école sont arrivés en bonne place dans les préoccupations. D'autres thèmes sont encore à étudier et des solutions à trouver dans les domaines de l'activité économique, la démographie, la gestion de l'eau ou encore la qualité de vie.

7 élèves, 4 niveaux

Quant aux enfants scolarisés aux Agettes, ils vivent très bien leur classe à quatre niveaux. Loïc (6P), Ayman et Johanna (5P), Théo et Melvin (4P), Charlotte et Ilyass (3P) partagent une classe et un enseignant, Jean-Laurent Barras. "Les plus petits apprennent la matière en avance. Certes ils ont leur propre travail à faire, mais ils écoutent quand même" , témoigne le professeur. Le jour de notre visite, les élèves de 5P chantaient l'alphabet en anglais. Or seule la classe de Johanna et Ayman apprend cette langue cette année. Mais tous les élèves les accompagnaient. "C'est un défi d'avoir les mêmes élèves durant quatre ans; cela m'oblige à me renouveler" , note Jean-Laurent Barras. "L'autonomie est favorisée, de même que l'entraide des deux élèves du même niveau." Et de citer une étude qui démontre que dans les classes à degrés multiples, les enfants ne sont pas moins bons que les autres. Bien au contraire.

A la récré, pas de clivage en fonction de l'âge, mais plutôt du sexe: les garçons jouent au foot et les filles conversent calmement.

Par SONIA BELLEMARE

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