Résultats des sondages du DFS sur l'école - information officielle et échos médiatiques
Le contenu de la conférence de presse du DFS
"Pragmatisme, autonomie et responsabilité
(IVS).- En été 2013, le Département de la formation et de la sécurité a lancé deux questionnaires à l’intention du corps enseignant valaisan. Le premier traitait des relations entre les écoles et le Département. Le second portait sur les mesures particulières, dites renforcées. L’objectif visé par le conseiller d’Etat Oskar Freysinger était d’être à l’écoute des besoins des acteurs du terrain et d’identifier les principaux problèmes qui les préoccupent.
Entre le 31 juillet et le 3 septembre 2013, le DFS a lancé parallèlement deux enquêtes : « Relations Ecoles – Département » et « Mesures particulières ». Les questionnaires ont été distribués sur l’ensemble du territoire cantonal.
Questionnaire « Relations Ecoles – Département »
Ce questionnaire avait pour but d’obtenir des informations sur la charge administrative des enseignants et sur les moyens de la diminuer. Il s’agissait également de prendre note des besoins des différents acteurs de l’école. Le DFS a reçu 1'798 questionnaires remplis complètement, correspondant à un taux de réponse global de 37%.
Au niveau de l’évolution des conditions de travail des enseignants, seuls 12% des membres du corps enseignant du Valais romand et 14% du Haut-Valais estiment qu’elles se sont améliorées, tandis que la moitié estime qu’elles se sont péjorées. Les problèmes cités les plus souvent sont les excès de tâches administratives et les introductions précipitées des moyens d’enseignements liés au PER et au LEHRPLAN 21. Les questions en lien avec la confusion des rôles entre l’école et la famille, l’intégration et la violence notamment sont relevées par les acteurs de l’école.
Même si globalement les enseignants ne se sentent pas surchargés, ils estiment que l’augmentation des tâches administratives et la prise en charge d’enfants à comportement difficiles péjorent leur rôle d’enseignant. Ils souhaitent davantage d’autonomie et une amélioration de la communication entre le département et eux. Ils veulent que leur profession soit revalorisée à tous les niveaux, ainsi qu’un rééquilibrage entre enseignement et tâches administratives. Ils souhaitent également un renforcement des mesures disciplinaires.
Questionnaire « Mesures particulières »
Le chef du DFS visait à travers ce second questionnaire à cerner les besoins des acteurs de l’école et des parents touchés par ces mesures particulières. L’objectif est ainsi d’améliorer la prise en charge des enfants concernés. Le taux de réponse global s’est également élevé à 37%.
Pour les enseignants en classe ordinaire, le problème se situe au niveau de la surcharge de travail donné par les enfants ayant besoin de mesures particulières et sur le manque de soutien dont ils bénéficient. Une amélioration de la situation passe selon eux par une augmentation de l’aide extérieure ou par une diminution des effectifs. Pour les enseignants en classe spécialisée, la difficulté vient de la grande variété des besoins. Chaque cas est particulier.
Les parents des enfants bénéficiant de mesures particulières sont globalement très satisfaits du placement et du suivi de leur enfant. La compétence des intervenants est tout particulièrement soulignée. Les propositions d’amélioration sont un renforcement de l’adaptation du programme, ainsi que des rencontres plus fréquentes avec les intervenants."
Lien vers le site et autres documents officiels: ici
Le traitement par Canal9 
École valaisanne: sondage au sein du corps enseignant
Le canton se dit à l'écoute du corps enseignant. Il a lancé l'an dernier deux sondages auprès des professeurs primaire et secondaire. Les résultats ont été dévoilés à la presse ce matin. Problème: ils sont remis en question par la Société pédagogique valaisanne. (source : ici)
Le traitement par Rhône FM 
"Ecole valaisanne : les conditions de travail en baisse selon les profs
Journaliste: Fabrice Germanier
47% des enseignants du Valais romand et 52% des enseignants du Haut-Valais jugent que leurs conditions de travail se sont détériorées, ces dernières années. C'est ce qui ressort d'une enquête présentée ce matin à la presse et à laquelle 37% des sondés ont répondu.
Plusieurs causes expliquent cette dégradation, selon cette étude : l'ingérence des parents, qui vont parfois jusqu'à saisir un avocat, l'intégration des élèves allophones ou handicapés, la violence de certains enfants ou encore, pour le Valais romand, l'introduction jugée précipitée du Plan d'Etudes Romand. Sans oublier l'inflation des tâches administratives.
Chef du département de la formation, Oskar Freysinger s'est engagé à mettre en place des correctifs. Le travail a d'ailleurs déjà démarré sur certains points, comme l'administratif. Mais il faudra "un à deux ans afin de pouvoir en mesurer réellement les effets", a averti le conseiller d'Etat.
Pour d'autres domaines, ceux qui ont des répercussions budgétaires comme le nombre d'enfants par classe, l'intégration en classe ordinaire ou les salaires, rien n'est envisageable avant 2016, date à laquelle l'Etat du Valais devrait retrouver un peu d'air, selon Oskar Freysinger."
Lien vers la source du 1er article: Rhône FM
"La SPVal, la Société Pédagogique Valaisanne, accueille assez fraîchement le sondage du département de la formation et de la sécurité sur l'évolution des conditions de travail.
Elle s'étonne d'en avoir appris les conclusions par la presse et relève, je cite, "le caractère peu scientifique" du questionnaire, "construit sans consultation des associations".
Les enseignantes et enseignants des écoles enfantines et primaires estiment également que "le questionnement individuel n’est pas une bonne piste pour relever des problèmes ou chercher des solutions" et que "seule une vision d’ensemble permet d’isoler les véritables problèmes et d’envisager des solutions satisfaisantes pour tous".
Enfin, le comité de la SPVal se demande "quelles répercussions concrètes" les résultats auront sur les mesures d'économie en gestation.
Lien vers la source du 2ème article: Rhône FM.
Le traitement par Radio Chablais 
"La moitié des enseignants valaisans estiment que leurs conditions de travail se sont péjorées
C’est ce qui ressort d’une enquête lancée en été dernier par le Département de la formation et de la sécurité. Les problèmes cités le plus souvent sont l’augmentation des tâches administratives et l'introduction jugée précipitée du Plan d'Etudes Romand. Un autre sondage a également été réalisé au sujet de la prise en charge des enfants nécessitant un enseignement particulier. Les professeurs relèvent cette fois-ci une surcharge de travail, alors que les parents concernés se disent très satisfaits. A noter que près de 1'800 questionnaires ont été remplis, ce qui correspond à un taux global de 37%."
Source : Radio Chablais
Le traitement par Le Nouvelliste 
"Les enseignants se disent envahis par la paperasse
Le Département de la formation questionne les instituteurs.
Pour la première fois, le Dé partement de la formation et de la sécurité du Valais a lancé un sondage auprès de plus de 3570 enseignants du canton, entre le 31 juillet et le 3 septembre 2013. 37% d'entre eux ont répondu aux deux questionnaires portant respectivement sur les relations entre l'école et le département et sur les mesures particulières prises en Valais pour les enfants avec handicap.
Le sondage devait "cerner les besoins des enseignants", ont souligné Oskar Freysinger, le chef du département, et Jean-Marie Cleu six le chef de l'enseignement, hier devant les médias. En cela, tous deux se disent satisfaits. "C'est bien beau de faire des théories, mais c'est la pratique qui compte, car l'enseignant travaille avec les êtres humains et doit être bien dans sa peau pour bien faire son travail" , a souligné hier Oskar Freysinger, non sans répéter moult fois "qu'il connaissait bien le milieu de l'enseignement pour y avoir travaillé pendant des années."
Cet "ancien" enseignant a dit ainsi comprendre que près de la moitié des enseignants (49%) soulignent que les conditions de travail se sont péjorées au fil des ans. En cause, les tâches administratives trop lourdes. "Il y a trop de paperasse à remplir et de dossiers sur les élèves à faire. En plus, ça servait à rien" , a remarqué Oskar Freysinger. Qui a promis d'améliorer les choses.
Parents intrusifs
La confusion des rôles entre l'école et la famille est aussi un problème pour les enseignants. " Il est de plus en plus fréquent de voir des parents contester des notes auprès des enseignants; certains ont même envisagé de prendre un avocat, etc. Parfois, cela va loin" , a noté Jean-Marie Cleusix.
La violence croissante, l'un des chevaux de bataille d'Oskar Frey singer, est également l'un des éléments qui rend la tâche des enseignants difficile, selon le sondage. Paradoxalement, les enseignants interrogés ne se disent pas surchargés, en grande majorité - plus de 65%.
Intégration: réussite, mais...
Quant au questionnaire relatif aux mesures particulières pour l'intégration des enfants avec handicap dans des classes normales ou spécialisées, il a révélé des résultats très positifs. Les parents consultés sont ravis de la solution trouvée pour leur enfant. 94% d'entre eux se disent satisfaits. Du côté des enseignants, 62% des professionnels du Valais romand soulignent que l'intégration en classe ordinaire ne pose pas de problème, alors que dans le Haut-Valais, la tendance est inversée. 74% des enseignants estiment que cette intégration pose problème. "Il faut que l'on creuse pour comprendre cette immense différence" , a noté Oskar Freysinger.
Si le taux de participation à ce sondage (37%) peut paraître faible, le département se dit plutôt satisfait. "Nous ne sommes pas déçus, car c'est un chiffre moyen dans les sondages quand on dépasse le millier de personnes interrogées ", a souligné Jean-Marie Cleusix.
Certains enseignants "pas au courant" du sondage
Certains instituteurs n'ont cependant pas reçu ce questionnaire. "Je n'en ai même pas entendu parler dans mon établissement" , nous a confié un enseignant du Valais central. Interpellé à ce sujet, Oskar Freysinger s'est dit "étonné"."Nous avons envoyé les documents à tous les enseignants du canton par mail. C'est pas de notre faute s'ils ne regardent pas leurs mails. Nous ne travaillons pas avec des personnes qui sont au stade du néolithique ", a-t-il ironisé. Par ail leurs, les enseignants avaient la possibilité de répondre anony mement aux questionnaires. Dif ficile ainsi d'être certain de l'authenticité des personnes qui ont répondu. "Mais nous comptons sur l'honnêteté des enseignants ", a relativisé Jean-Marie Cleusix.
LES ENSEIGNANTS REAGISSENT
A peine la conférence de presse était-elle terminée hier à Sion que la Société pédagogique du Valais (SPVal) réagissait en diffusant un communiqué dans les médias. Le groupement s'étonne de ne pas avoir été informé des résultats de ce sondage avant les journalistes. "Une nouvelle fois, nous constatons que le département a choisi de communiquer d'abord avec les médias avant d'informer les acteurs de l'école" , note Didier Jacquier, le président de la SPVal, un brin dépité.
Pour lui, le questionnaire n'avait pas de base scientifique et donc les résultats sont orientés, comme la SPVal l'avait déjà supposé en août dernier, après avoir consulté l'ancien directeur de la filiale romande de l'institut de sondage IPSO.
Par ailleurs, la SPVal note que deux des conclusions des questionnaires établis par l'Etat du Valais avaient déjà fait l'objet de résolutions votées par les membres de la société lors de leur assemblée générale. A savoir l'introduction trop rapide des moyens d'enseignements liés au PER (Plan d'Etude romand) qui pèse sur les enseignants et l'idée de diminuer les effectifs de classe pour améliorer la situation.
"On n'avait donc pas besoin d'un sondage pour proposer ces solutions au département. Et pour nous, il est préférable de faire des assemblées réunissant tous les enseignants pour parler de leurs soucis et trouver des solutions ensemble plutôt que de consulter les personnes individuellement" , ajoute Didier Jacquier. CSA"
Source : lenouvelliste.ch
Le traitement par la RTS 
Un enseignant valaisan sur deux juge ses conditions de travail moins bonnes qu'avant, selon les résultats d'une enquête réalisée par le département cantonal de la Formation. Sur 5000 personnes sondées, 37% ont répondu au questionnaire et mettent en avant, en premier lieu, l'excès de tâches administratives.
Les violences pèsent aussi sur les enseignants. "Les parents s'immiscent très fortement dans ce qui se passe à l'école. On a des violences, des menaces (...). C'est une surcharge psychologique assez forte pour les enseignants", note le chef du département de la Formation Oskar Feysinger.
Les profs relèvent encore l'intégration parfois délicate des enfants handicapés ou la violence dans les cours de récréation.
Simplifier les tâches administratives
L'objectif est maintenant d'apporter des solutions aux problèmes soulevés. Jean-Marie Cleusix, chef du Service de l'enseignement, envisage notamment une simplification des procédures, davantage d'autonomie pour les enseignants, moins d'évaluations ou de formations complémentaires. Son maître-mot: "simplification!".
Enseignement spécialisé salué
Une deuxième enquête a été menée auprès d'enseignants et de parents d'enfants bénéficiant de mesures particulières, comme un placement en institution.Cette enquête montre notamment que les parents sont très satisfaits de la prise en charge de leur enfant. La compétence des intervenants et tout particulièrement soulignée.
Frédéric Filippin/oang"
Source : ici