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Réponses aux propositions SPVal

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Des réponses provenant des organismes auxquels nos propositions ont été adressées nous sont parvenues. Nous les publions ci-dessous. Par souci de lisibilité, les réponses sont placées à la suite du rappel de chacune des propositions. Vous pouvez découvrir ci-dessous les positions du SE (Service de l'enseignement), de la CODICOVAR (Conférence des directeurs des cycles d'orientation du Valais romand) et de l'AVDEP (association valaisanne des directeurs des écoles enfantines et primaires).
Réponses aux propositions SPVal

Proposition 1

Thématique : Fonctionnement de l’institution école

Destinataires : DFS et Directions d’école

S’engager à protéger le statut de généraliste en relativisant l’importance de l’apprentissage des langues étrangères au détriment des relations humaines et des apprentissages fondamentaux à mettre en place à l’école primaire. Favoriser la collaboration et les échanges entre les enseignants pour permettre à l’élève de disposer des meilleures conditions d’apprentissage.

Commentaire

Dans les deux premiers cycles, l’élève a d’abord besoin de former sa personnalité en s’éveillant à tous les apports formateurs du plan d’étude. Dans son cursus, l’élève doit pouvoir être mis en contact avec des enseignants aux intérêts très divers. Lors des entretiens d’embauche, les compétences en langues étrangères ne doivent pas devenir les critères principaux d’engagement.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Le Département et son Service de l'enseignement (SE) défendent depuis toujours le statut de généraliste, car il correspond aux besoins de I'Ecole valaisanne, du fait notamment de sa dispersion et de sa diversité géographique. Pour préserver ce statut, le SE demande de faire valider par I'inspecteur toute rocade disciplinaire. Par ailleurs, il n'est pas question de relativiser I'importance de I'apprentissage des langues étrangères, des relations humaines et encore moins des apprentissages fondamentaux. A l'école primaire, l'élève doit prioritairement assimiler ce qui est prévu dans le plan d'étude. ll s'agit, à travers ces apprentissages, d'éveiller ses capacités intellectuelles (concentration, compréhension, mémoire, etc.) en prenant en compte tous les aspects subjectifs liés à l'âge de l'élève (socialisation, etc.). Enfin, lors de l'engagement des enseignants, il est indispensable de bien définir le profil souhaité et la nature du poste à repourvoir. Les compétences en langues étrangères ne constituent pas un critère principal d'engagement. Nous le rappellerons aux directions.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014

Nous avons défendu et nous défendrons le statut de généraliste. Ce statut peut être mis à mal par les tendances dans le domaine linguistique et par les options prises par certains cantons. Cependant, la configuration du Valais (géographie, finances, formation de base, profil des enseignants) permet d’affirmer que l’option généraliste ne sera pas remise en cause durant la décennie en cours.

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

L’AVDEP partage totalement la vision d’un enseignant généraliste. Votre proposition de favoriser les échanges entre enseignants doit être soutenue avec modération. L’excès de rocades pourrait en effet mettre en péril le statut de généraliste à l’école enfantine et primaire et risque d’avoir comme conséquence que certains enseignants deviennent des spécialistes, notamment en L2 ou L3.

Le niveau en langues étrangères n’est évidemment pas le principal critère d’engagement mais ne peut être occulté si l’on veut éviter l’écueil cité ci-dessus, particulièrement tant que le plein-temps élève et enseignant reste identique.

Proposition 2

Thématique : Partenariat avec le DFS

Destinataires : DFS et Associations partenaires

Mettre en place un Conseil Pédagogique, interlocuteur privilégié du DFS, comprenant 1 siège SPVal cycle 1, 1 siège SPVal cycle 2, 1 siège AVECO, 2 sièges AVDEP, 1 siège CODICOVAR, 1 siège HEP et 1 siège FRAPEV.

Commentaire

Il ne s’agit pas de créer un échelon hiérarchique supplémentaire mais de favoriser la concertation entre les différents partenaires de l’école. Organe de consultation ou force de propositions, ce Conseil pourrait favoriser la cohérence des décisions à prendre dans l’organisation de l’école et viser l’harmonie dans la verticalité du parcours scolaire. La répartition des sièges est calculée pour représenter équitablement les trois cycles du PER.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Le SE ne mettra pas en place de « conseil pédagogique ». Les instances existantes, notamment les commissions, sont à nos yeux suffisantes. Dans certains cas, le service peut créer un groupe de travail intégrant les partenaires des différents degrés. Par contre, le SE soutient déjà les activités qui favorisent le travail en commun des partenaires, notamment à travers les journées pédagogiques. Sur le fond, le service s'en tiendra rigoureusement à la ligne pédagogique décidée par le Gouvernement :

- Le Département est responsable du Service.

- Le Service est responsable de la pédagogie dans les écoles, via les inspecteurs, avec le soutien à préciser des directions d'écoles.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014 :

Des lois sectorielles régissent les différents degrés de l’école valaisanne. Elles prennent en compte les spécificités de chaque degré d’enseignement (enfantin, primaire, secondaire I, secondaire II, HEP). Les points de convergence des degrés peuvent être traités par la FMEP. Pour les dossiers plus convergents (exemple : les budgets), le service convoquera toutes les associations concernées. Une association faîtière (FVAP) avait été mise en place au début des années 90. Présidée par M. Joël Grau, elle a disparu par manque d’intérêt.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014 :

La pertinence de la création d'un échelon hiérarchique supplémentaire ne convainc pas la CODICOVAR. Au-delà de la nécessité et de la difficulté probable à obtenir pour ce  futur conseil une légitimité institutionnelle, la capacité d'un  tel organe à peser plus favorablement sur les dossiers en cours reste des plus hypothétiques. Le renforcement des liens entre associations  et DFS nous semble être une voie plus efficiente. La CIP (Commission de l'lnstruction Publique) ne pourrait-elle pas assurer ce rôle ?

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

L’AVDEP n’est pas convaincue de l’opportunité de mettre en place une nouvelle structure au niveau du SE. Une collaboration renforcée entre les associations d’enseignants et de direction, sous une forme à définir par les comités, est par contre fortement soutenue.

Proposition 3

Thématique : Fonctionnement de l’institution école

Destinataires : DFS et Directions d’école

Attribuer au cycle 1 toutes les ressources nécessaires afin d’atténuer les profondes différences de développement et de compétences des élèves en devenir.

Commentaire

Les changements sociétaux que nous vivons induisent un transfert de certaines responsabilités éducatives vers les services publics. L’école est appelée à jouer un rôle de régulation dans l’intégration sociale et dans la mise à niveau du développement des compétences. Dès l’entrée en scolarité, tout doit être fait pour apporter aux moins nantis des appuis qui leur éviteront de se retrouver très vite en difficulté. Doper les ressources du cycle 1, c’est économiser sur les rattrapages, les soutiens et les appuis futurs. Le débat actuel sur le statut des enseignants 1 et 2H doit déboucher sur une volonté de repenser ce qui s’appelait l’école enfantine en l’intégrant véritablement au cycle 1 tout en reconnaissant son rôle spécifique.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Les cycles 1 et 2 de l'école primaire ont leurs spécificités propres et les ressources allouées sont définies en veillant à assurer une gestion optimale de situations particulières et des apprentissages. ll n'y a donc pas de volonté d'attribuer des ressources plus importantes au cycle 1, mais d'utiliser les heures à disposition, selon les besoins des élèves. Ces besoins se modifient selon les régions, les années ou les contingences locales. Une répartition ne prenant en compte qu'un degré spécifique serait contreproductive et figerait le fonctionnement de l'école.

ll est à rappeler que la mission principale de l'école reste I'apprentissage des savoirs pour tous, en fonction des capacités de chacun. La régulation de l'intégration sociale ou la mise à niveau du développement des compétences ne sont pas une fin en soi et se réalisent en subsidiarité de l'action des parents.

Le terme «  nantis » est inapproprié pour désigner ceux qui réussissent à l'école. Cependant, pour ceux qui sont en difficulté, du fait notamment de capacités moindres, nous sommes toujours prêts à examiner les besoins pour le soutien, les appuis et un accompagnement approprié.

En bref, il n'y aura pas de ressources spécifiques pour la 1H et pour la 2H même si nous savons que l'entrée dans l'école est un moment important de la vie scolaire. D'autres moments sont tout aussi délicats et importants. Cependant, I'entrée en vigueur de la LEP ouvrira une réflexion relative au temps de travail des enseignant-e-s des actuelles 1H et 2H, voire 3H et 4H.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014 :

Dans l’impossibilité de trouver les 7,5 millions nécessaires, la loi sur l’enseignement primaire sera mise en vigueur partiellement, par décret proposé au Parlement par le Gouvernement. Dans ce contexte, nous étudions la possibilité de proposer, dès la rentrée 2015-2016 un passage de 33 à 32 heures par semaine pour les élèves et les enseignants. En ce qui concerne les grilles horaires, la/les ordonnances(s) et les autres bases légales, la SPVal sera consultée et associée à la phase de validation des textes après consultation.

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

L’AVDEP est d’avis qu’il faudra analyser cette demande dans le cadre des ordonnances à écrire pour la mise en vigueur de la LEP en étant particulièrement attentif au statut des enseignantes du cycle 1 dont le plein-temps élève sera probablement inférieur à celui du cycle 2.

Les directions seront attentives à proposer des organisations tenant compte des besoins des élèves du cycle 1, sans sous-estimer ceux du cycle 2, évitant ainsi toute concurrence entre les degrés.

Proposition 4

Thématique : Formation

Destinataire : DFS

Accepter le niveau B1 en L2 et L3 pour baisser les coûts de formation durant les difficultés budgétaires.

Commentaire

Cette proposition a déjà été formulée par le passé. Elle est répétée pour affirmer haut et fort qu’il est hors de question de supprimer les décharges de formation si l’exigence du niveau B2 est maintenue.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Une baisse du niveau exigé en L2 et L3 n'est pas envisagée. Les DCE transmises par le Chef du Département seront appliquées. Les situations particulières seront traitées au cas par cas par le service, respectivement le département. La question des décharges de formation est de la compétence du Département qui doit notamment prendre en compte les disponibilités budgétaires. ll est par contre clair qu'au moment de la réduction du temps de travail (33 ->30), les actuelles décharges de langue tomberont.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014 :

Baisser le niveau de langue des enseignants primaires en L2 et L3 ne semble pas judicieux en regard des attentes dans ces didactiques au cycle d'orientation. Exiger que les étudiants HEP soient certifiés B2 en L2 et L3 à la fin (ou à l'entrée ?) de leur cursus de formation nous semble prioritaire.

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

Lors des visites de classe effectuées par les directions, le lien direct entre la qualité de l’enseignement d’une langue étrangère et le niveau langagier de l’enseignant est systématiquement relevé. En outre, par souci de cohérence envers les enseignants qui se sont formés et ont atteint le niveau B2, nous ne pouvons soutenir une demande de réévaluation du niveau en langues étrangères permettant de les enseigner à l’école primaire.

Il nous semble par contre indispensable de maintenir les décharges afin que les enseignants en formation langagière puissent mener en parallèle cette formation et leur enseignement. Les membres de l’Avdep souhaitent également vivement que le B2 soit acquis en fin de formation initiale.

Il est en outre relevé que la L2 étant enseignée sur 4 années scolaires, le nombre d’enseignants au bénéfice d’un B2 dans cette langue n’est de loin pas suffisant dans toutes les écoles. Le problème est moindre pour l’anglais, du fait que cette langue n’est enseignée que sur deux années scolaires et probablement également du fait de son attractivité.

Proposition 5

Thématique : Fonctionnement de l’institution école

Destinataire : DFS

Soutenir la bibliothèque numérique mise en place par la SPVal en collaboration avec le projet Ardon classes numériques.

Commentaire

Les moyens d’enseignement doivent se diversifier et bénéficier de mises à jour constantes. Une banque de données accessible à tous les enseignants de la scolarité obligatoire est devenue un outil indispensable. Le projet mis en place en parfaite adéquation avec le PER mérite le soutien actif du département au niveau de l’engagement des forces nécessaires au développement et de la validation des ressources mises à disposition.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Le projet de bibliothèque numérique de la SPVal, initié suite à I'expérimentation de la commune d'Ardon, en collaboration avec une société privée amène les remarques suivantes :

a) Consultée, la Médiathèque Valais, spécialiste en gestion documentaire, a préavisé défavorablement le projet.

b) De nombreuses ressources sont créées par les enseignants et font partie du travail d'appropriation du plan d'études. Leur mutualisation nécessiterait une veille régulière, une validation par les spécialistes de branches (animation) et une contextualisation d'emploi. Si le projet de la SPVal est intéressant, il est dans le concret peu applicable.

c) La production, la validation, la mise en place de formations, la récolte, I'adaptation, le catalogage, la mise en ligne, Ia gestion des accès et la révision des ressources didactiques sont, pour tous les degrés scolaires, du ressort du Département, respectivement des services concernés. Le Département est en effet en mesure d'inscrire ces travaux dans le cadre plus large de la CDIP, dont c'est un objectif. La mise en place d'une plate-forme avance donc de manière concertée entre les cantons et la Confédération, notamment par le biais des différentes commissions CORENE, COMETE. Un espace numérique de travail est en projet au niveau romand.

d) Les animateurs, les inspecteurs et les directions, dans le cadre de leur mission pédagogique, seront associés à ces diverses tâches. Par leur intermédiaire, nous pourrons ainsi valider et intégrer les travaux des enseignants qui le souhaitent.

e) Les ressources numériques scolaires cantonales doivent notamment respecter :

- les normes LOM-CH (norme validée par les cantons), afin de rendre compatible un éventuel référencement/partage avec d'autres plates-formes cantonales,

- la protection des données et de propriété,

- les critères intercantonaux permettant d'assurer un déploiement généralisé et pérenne des plates-formes. Par souci d'économie, les cantons recherchent une solution libre de droit.

En conclusion, les travaux déjà entrepris pourront probablement fournir des éléments pédagogiquement intéressants. ll ne faut toutefois pas sous-estimer les processus hors du domaine pédagogique (métier de documentaliste, bibliothécaire, collaboration intercantonale, protection des données et cohérence du système d'information scolaire dans son ensemble). Ainsi, le DFS restera centré sur la collaboration intercantonale et institutionnelle, sur l'expertise de la HEP et sur le centre de compétence cantonal MlTlC.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014 :

La bibliothèque numérique sera mise en place par le centre de compétences ICTVS pour tous les degrés et en prenant en compte les critères suisses, fédéraux et régionaux. Les premières discussions font état d’au moins deux types de documents sur la plate-forme cantonale :

Les documents officiels validés par la HEP, par les animateurs et par le Service de l’enseignement (notamment par les inspecteurs). Ces derniers seront mis à disposition de tous les enseignants du canton. Ils pourront aussi être déposés sur la plate-forme intercantonale officielle.
Les documents non officiels, notamment ceux produits par les enseignants. Validés par le service et classés par disciplines, ils seront accessibles sur inscription des enseignants concernés. Ils pourront servir en attendant une éventuelle validation officielle.

Proposition 6

Thématique : Défense de la qualité de l’école en période d’économies

Destinataire : Chef du DFS

Demander l’augmentation des recettes fiscales, seule mesure propre à éviter la baisse de qualité de notre école.

Commentaire

L’établissement des budgets dépend des chefs de départements. Lorsque l’existence même de certaines prestations servies à la population est mise en péril, le devoir des responsables politiques est de tout entreprendre pour les défendre. Ne compter que sur des réductions de dépenses pour rétablir l’équilibre budgétaire est irréalisable dans le domaine scolaire. Le rapport 2014 sur l’éducation en Suisse montre clairement que le rapport qualité-prix de l’école valaisanne est excellent. Ce constat mérite des décisions politiques propres à maintenir les budgets actuels.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Cette thématique est de nature politique. Elle n'est pas de la compétence du service, ni du département. Cependant, comme cela a déjà été énoncé à plusieurs reprises, le chef du DFS, M. le conseiller d'Etat Oskar Freysinger, s'engage activement dans le Gouvernement et au Parlement pour privilégier la voie des recettes fiscales plutôt que des économies sur le fonctionnement.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014 :

Les augmentations de recettes fiscales sont de la compétence du Grand Conseil ; il semble peu judicieux que les associations pédagogiques interfèrent dans ces décisions.

Proposition 7

Thématique : Partenariat avec le DFS

Destinataire : DFS

Soutenir la mise en place de l’Aide-mémoire juridique rédigé par la Commission des Intérêts Matériels (CIM) et destiné à renseigner les membres SPVal sur leurs droits et devoirs. Ce document doit être validé par le Service Juridique du DFS avant d’être déposé sur le site spval.ch.

Commentaire

Très utilisé par le passé, ce document a dû être actualisé pour correspondre aux nouvelles bases légales adoptées par le Parlement.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Aucun fonctionnaire de l'État ne peut être mis à disposition des associations pédagogiques pour élaborer un document à leur profit.

La production et la mise à jour d'un tel aide-mémoire ne fait d'ailleurs pas partie de leurs prérogatives. ll s'agit clairement d'une mission de l'employeur.

Le Service de l'enseignement est par contre prêt à mettre en ligne sur son site toutes les informations concernant les thèmes demandés par les associations.

Cette manière de faire comporte trois avantages déterminants :

a) Elle ne privilégie pas une association.

b) Elle n'engage pas la responsabilité des associations.

c) Elle permet une mise à jour de toutes les données par les responsables de leur application.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014 :

L’aide-mémoire en cours de relecture chez nos juristes sera adapté à tous les degrés, publié et mis à jour régulièrement sur la plate-forme du service de l’enseignement. Les associations pourront en tout temps demander l’ajout de thématiques nouvelles.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014

Le soutien à la création de l'aide-mémoire juridique ainsi que la clarification des conditions de passage du statut  communal au statut  cantonal concernent plus  spécifiquement les associations d'enseignants. La CODICOVAR se  doit de veiller à la qualité de la prise en charge globale de l'élève et au bon fonctionnement  des écoles ; elle espère  que ces priorités puissent être partagées avec  les associations professionnelles. En  effet, les fonctionnements des écoles sont  très différents selon les spécificités locales (études, surveillances  de midi, etc.) et  la CODICOVAR espère  qu'il sera toujours possible de compter sur les enseignants pour assumer la responsabilité générale du temps que passe l'élève dans l'établissement.

Proposition 8

Thématique : Statut de l’enseignant

Destinataires : DFS, Directions d’école et Commissions scolaires

Assumer le passage du statut communal au statut cantonal pour les enseignants de la scolarité obligatoire en garantissant des conditions-cadre équivalentes dans l’exercice du métier indépendamment du lieu de travail des employés. Assurer une classe salariale identique à tous les employés diplômés (Généralistes 1 à 8H et enseignants AC&M) œuvrant dans les deux premiers cycles de la scolarité obligatoire.

Commentaire

En fonction des organisations communales, il peut arriver que des demandes particulières soient formulées aux enseignants. Cependant, des directives doivent cadrer les activités annexes notamment en ce qui concerne les responsabilités en cas d’accidents survenant dans des activités demandées hors du temps de classe. Les activités complémentaires demandées dans les degrés pour lesquels une différence existe entre le temps de présence des élèves et celui des enseignants doivent correspondre partout aux mêmes exigences.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Les statuts particuliers (grilles horaires différenciées, ACM, etc...) feront I'objet d'une analyse par le Service, ces prochains mois. Les propositions du Service seront ensuite soumises aux associations.

Le SE prendra en compte les organisations locales (horaire continu, transports, ...) et soutiendra, là où le besoin est avéré, un engagement accru des animateurs.

Pour ce qui est de la responsabilité des enseignants en cas d'accident hors du temps de classe, une série de mesures est à l'étude.

Enfin, les activités identifiées comme faisant partie du champ B de la loi sur le traitement (ce qui ne relève pas de I'enseignement) ne feront plus I'objet d'un défraiement complémentaire.

Complément de réponse du SE du 12 août 2014 :

Le statut du personnel enseignant est régi par une loi valable pour tous les enseignants du canton. Cependant, les communes disposent d’une certaine liberté dans la mise en œuvre de certains articles. Nous sommes d’avis que cette liberté est conforme à la volonté du législateur et nous n’interviendrons qu’en cas d’excès.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014

cf. proposition 7

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

Si l’AVDEP soutient la demande de clarification des responsabilités en cas d’accidents survenant dans des activités demandées hors du temps de classe, l’organisation de l’école ne peut se faire sans que chaque enseignant ne s’implique, d’une manière ou d’une autre, dans le fonctionnement général de l’école. Le cahier des charges – à modifier probablement – nous semble être la base sur laquelle s’appuyer pour clarifier les domaines cantonaux et communaux.

Proposition 9

Thématique : Formation

Destinataires : DFS et HEPVS

Apporter des améliorations au fonctionnement de la HEPVS en tenant compte des observations des praticiens formateurs (PF) actifs sur le terrain et des étudiants d’hier et d’aujourd’hui.

Commentaire

La diffusion dans les médias de visions subjectives ou personnelles sur la qualité de la formation et sur les options pédagogiques enseignées à la HEPVS nuit à la réputation de l’établissement. Une évaluation objective doit être menée sans tabou. Toutes les questions doivent être posées y compris celle du regroupement sur un seul site bilingue.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Sur mandat du Chef du Département, M. Jean-François Lovey est en train de mener une étude approfondie qui débouchera, à la fin 2014, sur des recommandations.

Proposition 10

Thématique : Actions positives en faveur de l’école

Destinataires : DFS et Associations partenaires

Faciliter l’organisation de la Balade des Savoirs du 17 janvier 2015 à Martigny.

Commentaire

Cette action mise sur pied par les enseignants du terrain constituera une occasion exceptionnelle de voir se rencontrer tous les partenaires qui gravitent autour de l’école.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

La SPVal a précisé à plusieurs reprises qu'elle ne demanderait rien au DFS pour la Balade des Savoirs.

Dans ce contexte, le SE décidera en fonction des éventuelles demandes adressées. Si tel est le cas, le SE demandera d'être informé au fur et à mesure de l'avancement du projet.

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

L’AVDEP félicite la SPVal d’avoir pris cette initiative permettant de montrer les aspects positifs de ce qui se fait en classe. Les directions soutiennent cette organisation, notamment par la direction des écoles de Martigny qui est intégrée au groupe de pilotage de cette manifestation.

Proposition 11

Thématique : Fonctionnement de l’institution école

Destinataires : DFS et Associations partenaires

Mettre en place, avec les associations, une enquête scientifique sur l’indice de satisfaction des acteurs de l’école destinée aux enseignants et aux parents.

Commentaire

La démarche concernant le questionnaire proposé aux enseignants au mois d’août 2013 a été sévèrement commentée en fonction de son caractère peu scientifique. Cependant, l’idée de procéder à une enquête de satisfaction n’est pas dénuée d’intérêt si elle fait appel aux pratiques reconnues par les professionnels. Ce genre d’enquête existe déjà pour le personnel de l’Etat. Les résultats doivent déboucher sur des améliorations du fonctionnement de l’institution.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

La question des enquêtes est de la compétence du DFS et des responsables RH qui décident quand, comment et par qui sont faites les enquêtes et leur évaluation. Aucune enquête concernant le primaire n'est prévue à court terme.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014 :

La mise en oeuvre des démarches qualités est inscrite dans les dernières lois et il revient au DFS de les faire appliquer.

Réponse de l'AVDEP du 24 septembre 2014 :

L’AVDEP a déjà rendu attentif le SE que les décisions quant aux modifications à apporter à l’organisation de l’école valaisanne doivent s’appuyer sur les résultats d’études crédibles et non pas à la suite de remarques isolées.

Proposition 12

Thématique : Défense de la qualité de l’école en période d’économies

Destinataires : DFS, Conseil d’Etat, Grand Conseil et économie privée

Envisager la mise en place d’un sponsoring accompagnant la mise en place du matériel scolaire (moyens d’enseignement, matériel didactique, …)

Commentaire

Cette proposition volontairement provocatrice n’a visiblement pas encore fait son chemin dans l’esprit des enseignants. Elle a cependant le mérite de nous pousser à nous interroger sur les sources de financement du service public. Si la volonté politique n’est plus assez forte pour fournir du matériel et assurer une formation de qualité à la jeunesse, certains tabous devront tomber.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Par principe, le SE ne souhaite pas un sponsoring privé pour l'acquisition du matériel scolaire.

Réponse CODICOVAR du 12 septembre 2014 :

La recherche de sponsors privés pour assumer les coûts des équipements scolaires conduira les communes valaisannes à se désengager de leurs responsabilités. La CODICOVAR  ne peut soutenir cette proposition.

Proposition 13

Thématique : Fonctionnement de l’institution école

Destinataire : CIIP via le DFS et le SER

Demander l’élaboration de moyens d’enseignement du français de qualité et compatibles avec le PER.

Commentaire

Un gros effort a été fourni pour introduire d’excellents moyens pour l’enseignement des langues étrangères. Il est maintenant grand temps de focaliser l’énergie sur la langue d’enseignement. La demande valaisanne s’inscrit dans une volonté romande de décréter une action urgente pour satisfaire ce besoin de moyens de qualité en français.

Réponse du SE du 7 juillet 2014 :

Le renouvellement des moyens d'enseignement se poursuit normalement et la CllP a déjà ouvert le chantier du français aux cycles 1 et 2.

L'île aux mots, les séquences «  s'exprimer en français » et les autres ouvrages complémentaires permettent de couvrir convenablement le PER.

 

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