Rencontre entre les associations de la scolarité obligatoire et le Chef du DFS
Présences :
Pour la CODICOVAR : Geneviève Constantin, Xavier Gaillard, Alain Grandjean, Paul Gay-Crosier, Gérard Aymon
Pour l’AVDEP : Jean-Claude Aymon, Raphy Darbellay, Véronique Laterza, Alexandre Hasler, Christian Moulin
Pour la SPVal : Didier Jacquier, David Rey, Séverine Damay Reuse, Olivier Solioz, Damien Berset
Pour l’AVECO : Gilles Saillen, Adrienne Mittaz
Pour le DFS : M. le Conseiller d’Etat Oskar Freysinger
L’organisation de la séance, la concertation entre associations et la gestion des thèmes abordés et des prises de paroles ont été placées sous la responsabilité de Geneviève Constantin.
Après une brève présentation des associations et des personnes présentes, la parole est donnée à M. Freysinger pour qu’il trace les grandes lignes qu’il entend suivre pour diriger l’école valaisanne.
Le Chef de département présente des axes très orientés par un regard porté sur les réalités vécues au secondaire II. Il revient sur sa volonté d’abroger des directives qui « enquiquinent » les enseignants. Deux directives sont citées : le cadre d’application des semaines -1 +1 et l’organisation des sorties de ski.
Pour parler de l’excellence de l’école valaisanne, M. Freysinger relève les points suivants :
· La présence de familles cohérentes qui aident l’école
· La bonne insertion de l’école dans le tissu social
· Le non à E2000 qui a sauvé l’école
· La qualité des enseignants issus de l’école normale
Diverses questions sont ensuite posées. Le résumé des discussions présenté ci-dessous regroupe les avis exprimés par thèmes :
Contact avec les associations
· Les représentants d’associations seront consultés avant les décisions afin qu’ils puissent faire remonter l’avis de leur membres.
· Un équilibre entre les missions des directeurs et des inspecteurs devra être trouvé. Il est demandé de laisser chacun de ces acteurs entamer leurs fonctions revues et corrigées par la loi sur le statut, les ordonnances et cahiers des charges y-relatifs avant d’en évaluer la pertinence et d’y apporter d’éventuels changements.
· Les impulsions pour traiter les dossiers pourront venir d’en-haut ou d’en-bas, il faudra organiser des concertations au milieu en collaboration avec les associations, les inspecteurs et le service de l’enseignement.
· Les dangers de la voie du téléphone direct au Chef pour régler un problème sont signalés par les représentants des associations.
Contrôle qualité dans l’école
· Les points positifs qui peuvent être apportés par un contrôle qualité adapté aux structures scolaires ne sont pas partagés par le Chef qui préconise un contrôle plus direct des directions et de l’inspectorat.
· Le coût financier de tels contrôles est dissuasif aux yeux du Chef de département.
Statut des lois, des ordonnances et des contrats de prestations signés précédemment
· Le Chef ne remet pas en question les lois déjà votées et les ordonnances qui les accompagnent, il affirme simplement vouloir poser certains garde-fous.
· Les contrats de prestations avec les communes ne sont pas remis en question.
· Les cahiers des charges des enseignants devront être réexaminés après la mise en place de la LEP.
HEP
· Le Chef présente une vision négative de la HEP motivée essentiellement par les avis d’anciens élèves ayant fréquenté cet établissement
· Les participants ne partagent pas cette analyse et regrettent que les nombreux enseignants formés pendant les 10 ans d’existence de la HEPVS puissent se sentir considérés comme des enseignants moins bien formés que ceux issus de l’Ecole Normale. Les représentants des associations pensent que ce n’est pas le cas.
· Le Chef affirme vouloir clarifier le fonctionnement de la HEP dans l’année qui vient.
Dossier LEP
· La notion d’équipe pédagogique n’est pas défendue, elle est remplacée par la notion de collaboration qui doit se mettre en place entre les enseignants.
· Le contrôle qualité n’est pas soutenu et permettra de réaliser des économies sur l’impact financier de la loi.
· Après la mise en place de la LEP, une loi plus large remplaçant la LIP (Loi sur l’Instruction publique) devra être mise en chantier. Le Chef regrette les priorités suivies dans le calendrier des lois mises en place précédemment.
· Aspects financiers : Le Chef insiste sur le fait que les coûts financiers induits par cette nouvelle loi devront être pris en charge par le budget du département. Une application différée à la rentrée 2015 pourrait découler de cette exigence.
Modalités de collaboration à l’avenir
· Le Chef propose aux associations de lui faire parvenir une série d’axes prioritaires qu’elles entendent voir traiter. Il demande une vision concentrée sur une page A4 sur le modèle de ce qui a déjà été transmis par la SPVal.
· Le suivi du traitement de ces axes prioritaires pourra servir de cadre aux relations entre le DFS et les associations.