Pour un service public de qualité ! le referendum de la FMEP a abouti
Le Nouvelliste 
"On votera sur les économies
Les Valaisans se prononceront, au plus tôt en novembre, sur le décret qui prévoit notamment de couper 20 millions dans l'éducation.
9404 signatures contre les onomies dans l'école ont été déposées à la Chancellerie d'Etat hier. Plus du triple des 3000 signatures exigées par la loi. "C'est un succès qui démontre que la problématique dépasse largement les rangs de la fonction publique. Au final, ce sont les prestations pour les citoyens qui seront abaissées" , déclare Marylène Volpi Four nier, présidente de la Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel de l'Etat du Valais (FMEP) qui a mené le référendum contre ce paquet d'éco nomies nommé ETS 1. Accepté par le Grand Conseil en mars, ce décret prévoit 40 à 45 millions de dépenses en moins dont vingt dans le seul secteur de l'école avec une mise en oeuvre dès la rentrée.
Le train... et ses wagons
L'argumentaire sur ce référendum a tout de suite pris une dimension bien plus large pour sortir du seul cadre de l'éducation. Plusieurs représentants des 12 associations que regroupe la FMEP ont d'ailleurs fait le déplacement. Policiers, cantonniers, employés d'Etat, enseignants du monde primaire et tertiaire ont invité à considérer ce référendum comme prémices à une mobilisation plus importante. Pour eux, ETS 1 n'est "que le démarrage d'un train qui déboulera bientôt à 200 km/h avec une quantité d'autres wagons contre la fonction publique". Et d'évoquer l'autre image d'un "ballon d'essai" contre l'éducation, prémice d'autres attaques à venir.
En jeu, les mesures ETS 2 présentées en novembre et surtout la discussion sur le budget 2015 à la fin de l'année. Ce sont aujourd'hui 135 millions qu'il faudra trouver. Une perspective qui fait grincer des dents au sein de la FMEP, persuadée d'en faire les frais. "Nous ne sommes pas en situation de crise économique ni de PIB négatif. Pourquoi la fonction publique, l'une des plus maigres de Suisse, doit-elle être la seule à en faire les frais?" , interroge Mary lène Volpi Fournier.
"Ne pas s'en prendre aux prestations"
Pour Claude Michellod, représentant du syndicat de la police cantonale, ces "mesures empêcheront d'assurer un service de qualité. Ce sont les citoyens qui perdront." Albert Stalder, vice-président de l'association des employés d'Etat estime également que la cible est toute désignée. "Nous sommes nombreux et les gens pensent que nous sommes trop payés. Il suffit donc de faire un calcul de réduction de 2% de salaire appliqué à tous et on trouve quelques millions. Ce n'est pas une manière de fonctionner. Nous sommes des personnes au service des citoyens. Derrière les prestations, il y a des gens" , regrette-t-il.
Enjeu plus large
Par ce référendum, la FMEP entend poser une question bien plus globale aux citoyens valaisans. "Nous tirons la sonnette d'alarme et entamons un dialogue avec les citoyens sur la manière de faire des économies. Veulent-ils seulement réduire les prestations?" , ajoute Marylène Volpi Fournier. Et d'admettre que la solution sera à terme de revoir les impôts sans pouvoir dire sous quelle forme. "Dix baisses fiscales successives c'était trop. Cette situation était prévisible. Il faudra faire demi-tour."
Avant d'arriver à ces questions, il faudra trancher sur ce premier décret et au vu du nombre de signatures récoltées, la population s'exprimera rapidement. Au plus tôt en novembre mais au plus tard en mars, a estimé hier le chancelier d'Etat Philippe Spöri.
UN TRAVAIL SUR L'IMAGE DU "FONCTIONNAIRE"
"Lorsque le contexte économique est favorable, les gens sont agréables avec les employés d'Etat mais lorsque la situation se dégrade, on devient rapidement la cible du mécontentement" , se désole Albert Stalder, représentant de l'association du personnel de l'Etat du Valais. Les différents membres des associations représentées hier par la FMEP le reconnaissent: "L'image de ceux qu'on appelle les fonctionnaires est trop souvent mauvaise. Il faut lutter contre cela." Présidente de la FMEP, Marylène Volpi Fournier reconnaît que le référendum sera aussi l'occasion d'informer et de réaliser un travail sur l'image de la fonction publique. "On ne veut pas non plus tirer sur l'ambulance mais simplement signifier que l'on a déjà consenti à beaucoup de sacrifices. Cette campagne sera l'occasion aussi de se battre pour montrer l'importance de notre travail." "
Par JULIEN WICKY
source : édition du 10 juillet 2014 (version Internet)
Canal9 
Reportage dès 8 min 6 sec.
source : actualités du 9 juillet
Rhône FM 
"9'400 signatures réunies par la FMEP contre ETS1
Le référendum de la Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel de l'Etat contre le paquet de mesures économiques ETS1 a abouti. 9'400 signatures ont été déposées ce matin à la chancellerie cantonale. Bien plus que les 3'000 nécessaires.
Une mobilisation qui ne s'arrête pas aux 20 millions de coupes prévues dans l'enseignement. La Fonction publique veut surtout anticiper les mesures d'économie à venir. Elle n'entend pas assumer à elle seule l'entier des efforts budgétaires.
Pour la présidente de la FMEP, Marylène Volpi, le politique doit aussi trouver de nouvelles recettes. Ces 10 dernières années, les différentes baisses fiscales ont privé l'Etat de 250 millions de francs. Le vote aura lieu au plus tôt en novembre, au plus tard en mars 2015.
CJ"
source : Journal du 9 juillet 2014, 12h15 Huitante postes d’enseignants supprimés
Selon la FMEP, ce sont notamment des baisses d’impôts répétées durant ces dix dernières années qui sont responsables de cette crise des finances publiques. «Il est impensable de baisser les prestations de l’école – donc de prétériter l’avenir de tout notre canton – pour renflouer des caisses qu’une mauvaise gestion des recettes a vidées, s’insurge notamment Marylène Volpi-Fournier. Ce d’autant que des coupes budgétaires ont déjà eu lieu dans le domaine de l’école à hauteur de 13,5 millions de perte de masse salariale, soit environ 80 postes d’enseignants en moins. Lorsque des emplois sont perdus à l’aéroport de Sion ou à la Lonza, tous les politiciens se mobilisent, à raison. Mais pour ces 80 emplois, on n’a entendu personne. Pour les signataires du référendum, issus de tous les milieux et non seulement du corps enseignant, c’est l’école de nos enfants qu’il faut protéger et non des privilèges. Lorsque l’on supprime des heures d’étude surveillée, cela enlève une heure à un enseignant. Pour lui ça n’est pas grave. Mais pour 25 élèves, ça veut dire une suppression du soutien scolaire, pas de suivi après l’école pour des enfants qui souvent en ont un besoin aigu.» «Report de charges sur les communes»
Si l’école sera au centre de la campagne, les référendaires se défendent d’être à l’origine d’une action uniquement menée par les enseignants. «Cette votation posera une question plus générale: dans quelle société voulons nous vivre? Une société où règne une certaines égalité, où l’on accès à une éducation, des soins, un service public, une justice de qualité quelle que soit sa condition sociale? Ou une société à deux vitesses où seules les personnes qui ont de l’argent peuvent avoir accès aux meilleures prestations?»
Selon la FMEP, les économies prévues par ETS1 ne feront que reporter les dépenses abandonnées par l’Etat sur les communes ou les individus. «Si l’Etat ne subventionne plus le ramassage scolaire, les communes doivent prendre le relais. La prestation qui ne sera plus payée dans les impôts cantonaux entrera dans les impôts communaux. Ou alors elle disparaîtra et les parents devront trouver – et donc payer – une solution privée.»
Si Marylène Volpi-Fournier s’attend à une campagne difficile, elle espère provoquer un vrai débat sur la fonction publique et sur l’impôt. «Nous sommes déjà la fonction publique la plus fit et la moins chère en comparaison intercantonale Et elle fonctionne bien. Combien de fois les enseignants font-il grève? Combien de fois les ordures ne sont-elles pas ramassées? Les routes pas déblayées? En regardant chez nos voisins Français ou Italiens, on voit que pour beaucoup plus d’impôts qu’ici, rien ne fonctionne.»
Un second décret, ETS2, sera présenté au mois de septembre 2014 devant le Grand Conseil, avec des nouvelles coupes prévues. La FMEP estime que la votation contre ETS1 aura lieu le 30 novembre prochain. (Mélina Schroeter / Le Matin)"
source : lematin.ch au 9 juillet 2014
Le référendum contre le train de mesures d'économie accepté par le Grand Conseil a été déposé mercredi par la fonction publique valaisanne. Le vote aura lieu au plus tôt en novembre, au plus tard en mars 2015.
Le syndicat de la fonction publique valaisanne a déposé mercredi son référendum contre un train de mesures d'économie accepté en mars par le Grand Conseil. Les référendaires ont réuni près de 9500 signatures alors que 3000 suffisent pour faire aboutir un référendum.
Les responsables de la Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel de l'Etat du Valais (FMEP) se sont dits extrêmement satisfaits du résultat. Le vote aura lieu au plus tôt en novembre, au plus tard en mars 2015, a déclaré le chancelier d'Etat Philipp Spörri lors de la réception des signatures.
Ce référendum a pour but de bloquer un paquet de 45 millions de francs d'économies, dont une moitié sur le dos de l'enseignement et de la formation. Il veut aussi anticiper d'autres trains de mesures que le Grand Conseil s'apprête à voter, alors que le Valais n'est pas en crise selon la FMEP.
ATS /"
source : ats
Le Matin
"Référendum contre les coupes dans l’éducation
ATS (agence télégraphique suisse)
"Référendum contre les mesures d'économie déposé