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Résultats des sondages du DFS sur l'école - Réaction du comité cantonal de la SPVal

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Communiqué du comité SPVal consécutif à la Conférence de Presse du DFS du jeudi 20 février sur les résultats des questionnaires aux enseignants

En préambule, le comité SPVal s’étonne de devoir répondre aux questions des journalistes sur des résultats qui ne lui ont pas été communiqués officiellement par le DFS. Avant de répondre, les représentants des enseignants doivent d’abord demander aux médias des informations sur le contenu de la conférence.

Une nouvelle fois, nous constatons que le Département choisit de communiquer d’abord avec les médias avant d’informer les acteurs de l’école.

Sur la base des documents fournis par les médias, nous livrons une analyse sommaire et partielle des conclusions présentées.

Résultats prévisibles

« ...la moitié estime qu’elles se sont péjorées... » (extrait du communiqué du DFS) Parlant du ressenti des enseignants face à leurs conditions de travail, les conclusions livrent un résultat fort prévisible correspondant à l’orientation du questionnaire. Nous constatons donc que le 50% des 37% des enseignants qui ont répondu, soit 18,5% des personnes actives sur le terrain, ont affirmé que leurs conditions de travail sont moins bonnes qu’autrefois. Nous ne savons pas si, dans les répondants, il y a des enseignants qui viennent de débuter leur activité et pour qui la question n’avait aucun sens. A la réception du questionnaire, construit sans consultation des associations, nous avions émis des réserves sur le caractère peu scientifique de celui-ci. (Voir les résultats de l’analyse commandée par la FMEP jointe à ce communiqué.)
Pour résumer ce point, nous dirons qu’à la réception du questionnaire en août 2013, lorsque nous avons lu la première question :
« Comment ont évolué vos conditions de travail ces dernières années ? »
réponses à choix : amélioration stabilité péjoration
puis la deuxième question : « S’il y a eu péjoration, quelles en sont selon vous les causes principales et que proposez-vous pour y remédier ? »
nous avons assez vite compris de quel côté de la balance pencherait le résultat.

PER : les délégués SPVal l’avaient dit à M. Freysinger à Evionnaz en juin 2013

«Les problèmes cités les plus souvent sont les excès de tâches administratives et les introductions précipitées des moyens d’enseignements liés au PER et au LEHRPLAN 21. » (extrait du communiqué du DFS)
Il nous plaît de retrouver dans les conclusions, le thème d’une résolution votée à notre assemblée d’Evionnaz. Le titre en était « Pour un échéancier raisonnable dans la mise en application du PER ». Le DFS a répondu à cette résolution par une lettre qui ne satisfaisait pas les signataires. (Les deux documents sont disponibles sur spval.ch.) Nous sommes donc dans l’attente de démarches supplémentaires qui seront mises en place après l’analyse des réponses au questionnaire.

Par contre, nous nous étonnons que des remarques négatives aient pu être formulées sur l’introduction précipitée du Lehrplan 21 dans le Haut-Valais, le plan d’études alémanique n’ayant pas encore été introduit.

Effectifs : les délégués SPVal l’avaient également dit à M. Freysinger à Evionnaz en juin 2013

« Une amélioration de la situation passe selon eux par une augmentation de l’aide extérieure ou par une diminution des effectifs. » (extrait du communiqué du DFS) L’analyse des résultats du questionnaire «Mesures particulières» nous donne également un motif de satisfaction. Une autre résolution votée à Evionnaz traitait des effectifs de classe. La réponse du DFS était moins encourageante puisqu’on nous disait qu’une diminution des effectifs n’était financièrement pas réalisable. (Les deux documents sont également disponibles sur spval.ch.) Depuis, des mesures d’économies ont encore aggravé le problème. L’analyse des résultats du questionnaire aura-t-elle une influence sur les coupes proposées ? Nous nous réjouirions d’une telle issue !

Ce que les résultats ne disent pas selon les documents qui nous sont parvenus :
De très nombreux collègues nous ont affirmé avoir proposé, dans le champ qui terminait le questionnaire, une meilleure collaboration avec les associations d’enseignants. Ce point ne semble pas être digne d’être relevé par le DFS.

Nous sommes également surpris qu’aucune remarque concernant l’enseignement des langues étrangères ne soit ressortie des réponses au questionnaire.

Quelles conséquences sur les mesures d’économies ?

Le comité SPVal pense qu’une bonne organisation de l’école passe par une saine collaboration entre tous les acteurs du monde pédagogique. Le questionnement individuel n’est pas une bonne piste pour relever des problèmes ou chercher des solutions. Le caractère émotionnel des réponses postées dans l’anonymat ou sous le coup de déceptions ou de colère ne permet pas de s’élever pour voir plus loin que le guidon.

Seule une vision d’ensemble permet d’isoler les véritables problèmes et d’envisager des solutions satisfaisantes pour tous. Répondre dans l’immédiat à celui qui crie le plus fort ne constitue pas une saine pratique de la gouvernance.
Il serait d’ailleurs intéressant de savoir si les mêmes questions posées aujourd’hui aux enseignants victimes des mesures d’économies trouveraient le même écho dans les réponses. De même, nous nous demandons quelles répercussions concrètes les résultats du questionnaire auront sur les mesures d’économie proposées.

Comité SPVal, Martigny, le 20 février 2014

 

Matthieu Bender a écrit :
20/02/2014 17:01

Et le fait que le questionnaire pouvait être rempli plusieurs fois par des personnes anonymes ou même inexistantes, n'est-ce pas aussi important de le relever?

Pour jouer avec les mêmes armes qu'eux, on peut ressortir le questionnaire du Nouvelliste qui demande si JM. Cleusix doit démissionner:
http://4.bp.blogspot.com/-tenHoC7yaKU/Uvp5OLnxwwI/AAAAAAAAAFw/DAmVZIpdbtE/s1600/nouv.png
Rendez-vous compte: 88% de tous les Valaisans demandent la démission de M. Cleusix!

Comment ça, tous les Valaisans n'ont pas répondu? Et alors, s'ils vivent au néolithique on peut pas leur en vouloir!

Au bout d'un moment, à force qu'on se moque de nous par des pseudo-sondages qualifiés d'«enquêtes» ou d'«études» par les média, il faudrait peut-être riposter plus efficacement... Si le département a besoin de l'avis des enseignants, qu'ils lisent les réactions de ceux-ci sur ce site ou celui de l'AVECO!

Claude Guldenmann a écrit :
21/02/2014 11:59

Lorsqu'une entreprise désire mener sérieusement une enquête auprès de ses collaborateurs, elle demande un audit externe... Certes, un audit sur 3700 collaborateurs dispersés dans le canton est une tâche ardue.

Le minimum aurait été de prendre une expertise indépendante, tant pour formuler le questionnaire que pour éplucher les résultats... quitte à prendre un échantillon de communes représentatives de tout le canton.

Dès lors, quand on vient commenter des chiffres devant les médias, la moindre des choses serait d'être cohérent et de donner les pourcentages corrects...

Peut-être ferait-on mieux de promouvoir un peu plus les mathématiques au lieu de n'insister que sur les deux langues secondaires?

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