"Les préposés s'inquiètent du «Cloud-Computing»" (20 minutes, 21 octobre 2013)
"L'informatique en nuage a la cote auprès des entreprises et administrations. Le stockage des données n'est ainsi plus assuré à l'interne, mais par un prestataire de service extérieur, le plus souvent via internet.
Y voyant un risque particulier pour la protection des données, Privatim a adopté lundi un document à l'intention des écoles. On peut notamment y lire qu'un contrat écrit est impératif, ce qui exclut de facto des produits standards proposés par certaines entreprises. Souvent, les conditions d'utilisation ne répondent pas aux normes légales de protection des données.Pour le président de Privatim et préposé du canton de Zurich Bruno Baeriswyl, dans un tel cas, les contenus devraient être codés et la clé du codage se trouver chez l'utilisateur et non chez le fournisseur.
De manière générale, les conditions d'utilisation doivent mentionner que l'autorité de décision est l'école et que les données ne peuvent être utilisées qu'à des fins scolaires. En outre, c'est le droit suisse qui doit s'appliquer en cas de litige.
Evoquées samedi par le «Tages-Anzeiger», ces lignes directrices résument la législation en vigueur, a précisé à l'ats M. Baeriswyl. Elles soulignent notamment que certaines données sont particulièrement sensibles, comme la psychologie scolaire, soumise au secret de fonction. Les préposés entendent procéder à des contrôles.
(ats)"
Source : 20 minutes.