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"Les enseignants montent au créneau" (NF, 20 mars 2014)

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"Didier Jacquier, président de la SPVal, estime que ce n'est pas le moment de revoir le salaire des nouveaux enseignants à la baisse." (NF du 20 mars 2014)

"Mobilisation de la SPVal contre les coupes salariales.

Le comité de la Société pédagogique valaisanne (SPVal) a "besoin d'entendre sa base" pour "parler des sujets qui fâchent et évoquer des actions à entreprendre" .

Parmi les sujets qui fâchent: l'établissement d'une classe d'attente de 5% en dessous du salaire de base pour les nouveaux enseignants durant la première année d'emploi, ou encore la suspension ou la suppression de diverses décharges dont celles de fin de carrière. Pour les actions à entreprendre, la récolte de signatures pour le referendum qui devrait être lancé aujourd'hui par la FMEP arrive dans les priorités.

Assemblée extraordinaire

La société pédagogique valaisanne (SPVal) convoque donc une assemblée extraordinaire de ses délégués le 9 avril prochain. A l'origine de cette convocation extraordinaire, l'adoption par le Grand Conseil, la semaine dernière, du décret ETS1 visant des mesures d'économie étatiques qui touchent directement le statut d'enseignant. "Pour 2014, les sacrifices sont programmés sans aucun respect pour les victimes des coupes. Aucune information n'est donnée sur le sort des gens qui perdront des heures d'enseignement voire la totalité de leur emploi. Personne ne peut, aujourd'hui, avoir une vision claire des conséquences des mesures décidées. Nous nous emploierons à lister les effets des économies sur le fonctionnement de notre école", peut-on lire sur leur site.

Des salaires trop bas?

"Si on veut attirer plus de garçons dans le primaire afin de rétablir un équilibre entre les sexes des enseignants, ce n'est sans doute pas le moment de rétablir un palier d'attente de 5% en dessous du salaire de base" , explique Didier Jacquier, président de la SPVal tout en niant adopter une attitude sexiste envers les femmes. "L'énoncé peut prêter à confusion, mais nous militons pour une revalorisation de toute la profession et nous protégeons, bien entendu, autant les salaires des enseignantes que des enseignants."

Un salaire de 5910,65 fr. pour des enseignants débutants qui passerait à 5615 francs. Un drame en ces périodes d'économie ou une réaction d'enfants gâtés? "On peut penser que c'est déjà un salaire correct mais les enseignants pénalisés par ces moins 5% durant la première année d'emploi vont traîner cette diminution durant toute leur carrière, ils graviront l'échelle des salaires sans jamais rattraper la différence avec leurs collègues engagés un an auparavant."

Invitée à participer aux groupes de travail qui plancheront sur le budget 2015, la SPVal entend bien préparer ses interventions. "Nos délégués nous guideront sur les pistes à étudier comme sur les positions à défendre." "

Source : ici.

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