Grand Conseil:"Freysinger sous le feu des questions." (Le Nouvelliste)
Source : lenouvelliste.ch
"Slobodan Despot
Le PDC du Haut a demandé si Slobodan «Despot est un artiste indépendant aux frais de l'Etat?» Oskar Freysinger a répondu que son chargé de communication est citoyen suisse depuis 1988 et qu'il a accompli son service militaire. Il a encore déclaré que «la conclusion de contrat des prestations dépend du seul chef de département, dans la limite du budget.»
Consultation des enseignants
L'Alliance de gauche se demande si «l'enquête auprès des enseignants a été faite dans les règles de l'art.» Le chef du département répond qu'il n'a pas voulu «solliciter un institut de sondage ce qui aurait coûté cher à l'Etat», mais a préféré être en contact direct avec les enseignants.
Oskar Freysinger annonce que le retour à ce questionnaire a été très grand, puisque 3262 questionnaires ont été retournés, en provenance de l'ensemble du canton. «C'est énorme, cela montre que les enseignants avaient envie qu'on les entende au moins une fois.» Les députés ont encore appris que les réponses sont en cours d'analyse et que les résultats devraient être connus à la fin novembre 2013 et qu'ils seront publiés.
Affaires Carlos et Marie
«Est-ce que les conditions de détention des mineurs en Valais sont correctes ou y a-t-il des traitements engendrant des disproportions scandaleuses par rapport à des conditions carcérales «acceptables»?», demande le PDC du Bas. Oskar Freysinger déclare que 14 mineurs se trouvent à Pramont, pour 18 places disponibles. «Pour les mineurs, le concept d'externat n'existe pas en Valais.» Un seul mineur, un Genevois, est au bénéfice d'une situation particulière, dont le coût s'élève à 1400 francs par mois. Ce montant est à charge du canton placeur, en l'occurrence Genève.
Le PLR s'inquiète de savoir «combien d'auteurs de crimes condamnés pour des infractions graves contre l'intégrité physique purgent-ils actuellement leur peine en dehors de la prison». En Valais, 30 personnes n'exécutent pas leur peine en milieux fermés, dont 7 en milieu ouvert et 23 en liberté conditionnelle, alors que deux autres se trouvent en semi-liberté. Le ministre de la justice rappelle qu'il n'y a pas de bracelet électronique en Valais, mais que les criminels très dangereux sont incarcérés à l'extérieur du canton, dans des établissements de haute sécurité. JYG"