Conseil d'Etat: les 100 jours d'Oskar Freysinger
"La sécurité valaisanne est entre de bonnes mains, selon Oskar Freysinger qui a tiré jeudi le bilan de ses cent premiers jours au gouvernement cantonal. Le nouveau ministre UDC a fait l'éloge du commandant de la police Christian Varone avec qui les rapports sont "excellents".
La collaboration entre les deux hommes, adversaires durant la campagne électorale du printemps, fonctionne au mieux, a dit Oskar Freysinger. "Christian Varone est quelqu'un de clair, de précis qui agit rapidement".
Le nouveau conseiller d'Etat valaisan, chef du Département de la formation et de la sécurité (DFS), a admis qu'après des débuts un peu tendus, les relations se sont normalisées avec ses collègues. "Il n'y a pas de confrontation", a-t-il déclaré.
Le collège gouvernemental, ce sont cinq personnes qui essaient de gérer l'appareil de l'Etat. La collaboration est indispensable. "Il faut se serrer les coudes, et ça marche bien, les discussions sont peu idéologiques", précise Oskar Freysinger.
Le chef du DFS a également annoncé vouloir conserver son mandat de conseiller national. Malgré un absentéisme important aux sessions des Chambres fédérales, le double mandat reste "faisable" et Oskar Freysinger entend le mener au terme de la législature fédérale.
Les questions des journalistes lors de la conférence de presse de jeudi matin
- La santé ?
Mes stents vont bien. Je me sens bien.
- La famille ?
Comme mes enfants sont grands, c’est jouable. Le Conseil d’Etat est un remède contre l’amour…
- L’engagement ?
La fonction est lourde. C’est un job de marathonien, qui a connu une baisse d’activité durant l’été, mais ensuite dès la rentrée jusqu’à Noël se sera lourd.
- Les relations avec Jean-François Lovey ?
Je ne peux pas m’exprimer, puisque la procédure est en cours. Ça se passe de manière amicale.
- Les relations avec les collègues du Conseil d’Etat ?
C’est cordial. On se téléphone volontiers quand on a un problème. Il n’y a pas de confrontation. Ça fonctionne bien. Nous sommes forcés de collaborer car le Valais se retrouve face à une situation difficile. On doit se serrer les coudes. C’est peu idéologique. Je n’ai pas l’impression qu’il y a dans ce gouvernement des PDC, une socialiste et un UDC, mais cinq personnes qui collaborent.
- Les relations avec l’état-major du Département ?
Ces trois personnes sont atteignables quasiment tout le temps. Elles font preuve de rapidité d’exécution. Je suis très satisfait. Je peux faire confiance.
- Le plus difficile ?
Boucler le budget. Il y a un recul des recettes fiscales, nous devons adapter le budget en conséquence. Il faut réduire de 25 millions le budget de mon département. Nous avons trouvé 14 millions, sans toucher à la substance. Pour les 11 autres millions, je ne sais pas où aller les chercher sans adopter des solutions extrêmes. Il y a quelques pistes, comme diminuer les décharges des titulaires, qui sont totalement justifiées, augmenter les amendes, ce qui revient à augmenter un impôt déguiser et à embêter les citoyens ou à diminuer les bourses."
Pour plus d'infos : page 5 du NF du 9 août 2013
Source : lenouvelliste.ch, 8 août 2013