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[mis à jour] 5 millions - lettre du comité SPVal et réponse du DFS

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[mis à jour le 25 février 2014] Veuillez trouver ci-joint la réaction officielle du comité cantonal relative aux mesures d'économie et la réponse du Département.

Monsieur le Conseiller d'Etat,

Vous avez déjà reçu de nombreuses lettres émanant de diverses associations ou organismes. Ces messages dont nous avons reçu copie témoignent du large soutien acquis par notre institution scolaire. Le refus d’accepter les mesures proposées est unanime. Le sentiment d’injustice est très fort. Le Comité de la SPVal partage évidemment l’indignation témoignée par tous les partenaires de l’école qui se sont déjà exprimés.

Le mécontentement est également très fort parmi les membres de notre association. Une lecture attentive des messages postés sur spval.ch le prouve largement. Des propositions  d'économies budgétaires préservant la qualité de l'accompagnement des élèves ont été formulées par des enseignants. Elles manquent évidemment de vue d’ensemble, mais elles ont le mérite d’exprimer une très forte volonté de ne pas toucher au cadre pédagogique de l’école. D’autres propositions invitent à des actions de protestations très ciblées, nous les examinerons en temps voulu.

Le Comité de la SPVal n’a pas été consulté en amont de l’annonce des mesures retenues. Nous regrettons le refus évident de collaborer avec les principaux acteurs de l'école d'aujourd'hui. Cedit comité ne proposera pas d’autres manières de faire des économies. Ce n’est pas son rôle.

La mission de donner à l’école les moyens de fonctionner est celle du Chef de Département. La jeunesse de notre canton a besoin de dirigeants, cadres, enseignants garants d’une école qui accorde sa chance à chacun. Nous constatons aujourd’hui que les mesures proposées vont inévitablement toucher d’abord les plus faibles et les plus innocents. C’est bien sûr inadmissible. Si, comme le pense notre association, Aller à l'école, c'est préparer ses crayons pour dessiner sa vie, chaque élève peut décemment espérer recevoir une large palette de nuances et pas uniquement des crayons gris.

Vos déclarations dans les médias affirment que vos propositions sont celles qui feront le moins mal à la profession. Nous ne partageons pas cette vision désincarnée de la situation. Les responsables de notre association reçoivent des appels poignants de collègues qui voient leurs heures d’enseignement gravement amputées ou leur poste supprimé. Nous quittons donc la présentation théorique des mesures d’économies pour entrer dans les conséquences humaines qui en découlent. Des employés qui n’ont pas démérité subissent de plein fouet les contrecoups de vos économies.

Notre association conteste avec énergie la mission que vous avez attribuée aux directions d’écoles. En leur demandant de procéder, par centre scolaire, à des coupes dans l’encadrement des élèves, vous privilégiez l’utilisation d’une vision très sectorielle de l’organisation. Cette façon de faire est le meilleur moyen de créer des inégalités d’un centre scolaire à l’autre. Nous nous inquiétons de voir l’arbitraire gérer les ressources dont les élèves ont besoin.

Le Comité SPVal est convaincu que le démantèlement des structures en place qui résultera de l’application de ces mesures d’économies laissera des traces dommageables sans apporter de solution. Ce Comité refuse d’entrer dans la logique des coupes et propose de remonter à la racine du mal. La dernière baisse fiscale qui prive l’Etat de 40 millions de recettes est à l’origine de toutes les restrictions dans les prestations aux citoyens dont nous prenons connaissance ces jours-ci et pas seulement dans le domaine scolaire. Le canton du Valais est-il donc tombé dans l’indigence ? Les enseignants et les élèves doivent-ils passer à la caisse pour digérer une politique fiscale irresponsable ? Nous le refusons.

Puisqu’à de multiples reprises, vous nous avez recommandé de nous adresser directement à vous lorsque nous rencontrions des problèmes, nous profitons de ce message pour formuler deux autres sujets de mécontentement.

Lors de la dernière rencontre de notre Comité avec votre Chef de Service M. Cleusix, nous avons abordé le sujet de l’évaluation du travail scolaire. Dans une discussion ouverte, M. Cleusix nous a affirmé être opposé à l'évaluationnite aiguë et que sa rencontre avec un enseignant de Monthey à ce propos l'avait conforté dans l'idée de revoir le projet "évaluation". Quelques jours plus tard, nous recevions une lettre, en réponse à une résolution sur l’évaluation votée lors de notre dernière AD d’Evionnaz affirmant à peu près le contraire. Cette façon de faire ne nous convient pas. Si, en présence des partenaires, on les caresse dans le sens du poil et que la communication écrite qui suit ne correspond pas à ce qui a été dit, le partenariat est mis à mal et la confiance trahie.

Lors de cette même séance, nous avons pris connaissance de la réorganisation du Service. Nous avons constaté de visu que la personne qui connaît le mieux l’organisation de l’école obligatoire est mise de côté. Nous trouvons dommageable que le Service se prive des compétences de M. Michel Beytrison en le tenant à l’écart des prises de décisions importantes. Vous avez affirmé devant vos collègues du Conseil d’Etat et la délégation FMEP que l’ambiance était très bonne dans le Service de l’Enseignement. Pour avoir longtemps collaboré avec ce Service par le passé, nous nous permettons d’en douter.

Pour conclure, nous vous prions instamment de reconsidérer les démarches entreprises pour satisfaire aux demandes d’économies. De notre côté, nous prendrons également contact avec la députation pour tenter de trouver des solutions différentes. A aucun moment, il ne s’agira de rejeter la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui sur l’un ou l’autre acteur de la société valaisanne mais bien de voir chacun assumer ses obligations.

Afin de continuer à travailler en toute transparence, cette lettre sera publiée sur spval.ch et transmise en copie aux associations partenaires.

En vous remerciant de l’attention portée à ce message, nous vous adressons, Monsieur le Conseiller d’Etat, nos respectueuses salutations.

 

 

                      Didier Jacquier                                     Anne-Marie Mesiano

                          Président                                               Administratrice

                   

REPONSE DU DFS : ICI

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Patrice Moret a écrit :
19/02/2014 13:19

Encore une fois BRAVO au comité de la SPVal,
Tout est dit et très bien dit !
Quant à la suite, s'il n'y a pas de revirement du DFS, comme notre association n'est plus considérée comme partenaire, c'est sur la place publique que nous devons défendre l'école que nous souhaitons et que nous aimons.

Périne a écrit :
19/02/2014 15:04

Cette lettre est vraiment bien écrite et met parfaitement en lumière ce qui ne tourne pas rond! Malgré les problèmes, je sens que nous sommes bien défendus par le comité SPval. Merci et Bravo.

Fournier Michel a écrit :
19/02/2014 20:28

Je partage entièrement le commentaire de Patrice Moret. Depuis plusieurs semaines, je lis attentivement les réactions de mes collègues. J'y adhère pleinement et je constate aussi suite aux réponses apportées à nos résolutions que le terme de partenariat n'est plus d'actualité. Alors, cher comité de la SPVal, encore bravo pour votre missive. Cependant si celle-ci devait rester sans réaction de la part du DFS, retrouvons-nous tous sur la Planta pour défendre une école de qualité.

Bien vu a écrit :
20/02/2014 16:27

Bien vu de faire de votre site un lieu interactif intéressant à plus d'un titre. Comment amener les parents, toutes les personnes de bonne volonté à prendre la mesure de ce qui se joue ces temps-ci en Valais. Toutes les associations d'enseignants devraient collaborer à une entreprise de communication publique avec le peuple valaisan sur le thème de l'école. La SPVal démontre qu'elle réussit parfaitement à utiliser les nouveaux médias. Ouvrez, ouvrez sur l'extérieur le dialogue autour de l'école et des enjeux de société. !!!! Urgemment !!!!

Lagrogne a écrit :
24/02/2014 13:21

Je fais partie de ceux qui, en début d'année scolaire, voyaient en O.F. un chef susceptible de bien comprendre la complexité de l'enseignement. Je le pensais apte à défendre notre institution bec et ongles avec dynamisme et opiniâtreté. Des collègues m'ont très vite dit de ne pas me leurrer, que ce serait tout le contraire. J'ai quand même voulu y croire et lui laisser la chance de démontrer qu'il pouvait sortir de la "politique politicienne" pour viser le bien de l'Ecole.
Malheureusement, ils avaient raison...
Plutôt que de protéger l'Enseignement, il a choisi, sans concerter qui que ce soit, d'y opérer des coupes irresponsables propres à frapper les plus faibles.
C'est grave. Dans son dernier texte, il prétend qu'un changement de pédagogie a permis de vaincre les armées d'Hitler... Il manque de peu de glorifier les démocraties russe et chinoise... Il fustige les "pédagogistes"... Mais, au fait, qui sont-ils? Il va falloir en dresser une liste... Selon quels critères? Ceux de l'UDC ou ceux qui ont permis de déterminer le meilleur chef de service?
Pour finir, il assure que... la prochaine fois, il va se battre et ne plus accepter de livrer l'Ecole en pâture. Mais pourquoi pas tout de suite? C'est maintenant qu'il faut se battre. Les solutions existent. Il faut avoir le courage de hausser les impôts après les avoir baissés de manière irréfléchie. Tant pis si ça ne plaît pas à ceux qui ont financé vos campagnes!

Le bien des enfants avant tout! a écrit :
25/02/2014 21:19

Je voudrai faire part de mes préoccupations quant au regroupement annoncé dans les classes enfantines.(rassembler 2 classes de 2èmes enfantines les après-midis pour économiser le salaire d'une enseignante)Si on y pense une seconde, il me semble tellement logique que c'est aberrant de demander à des enfants de 5 ans de changer de classe, de camarades et d'enseignant dans la même journée!!! et comment va-t-on choisir quel enfant fait tous ces changements et quel enfant garde sa maîtresse, sa classe, son environnement connu??
Imaginez les problèmes d'organisation!!!! rien que pour le vestiaire.... dans certains centres scolaires, les classes enfantines ne sont pas aux mêmes endroits. Il y aura une maîtresse qui viendra faire le vestiaire (10 minutes en arrivant-10 minutes en partant) pour justifier la demi-heure de présence??
Je regarde le sens pratique, le bien des enfants et de leur qualité de vie et d'apprentissage!et bien, il me semble que nous faisons un très gros pas en arrière, au détriment des plus petits!

Chantal, ens. enfantine a écrit :
05/03/2014 11:16

Comme certains de mes collègues enseignant(e)s, j'ai osé croire qu'un nouveau chef de département allait apporter un souffle nouveau à la qualité de notre enseignement en prenant des décisions allégeant les charges administratives, en abaissant (enfin!!!) la moyenne du nombre d'élèves en classe, en favorisant le dialogue ouvert, direct et honnête entre les divers partenaires de notre école valaisanne, en privilégiant la réalité humaine de notre belle profession plutôt que son aspect économique¨, bref un chef à l'écoute de nos vrais besoins, des besoins de nos élèves et par effet collatéral de toutes les personnes qui sont en liens avec le milieu scolaire, c'est-à-dire la société... Or , force m'est de constater à ce jour qu'il n'en est que peu de choses et que je suis vraiment déçue par les propositions de celui qui, il y a moins d'un an, affirmait devant l'assemblée générale des représentants de la SPVal et de son merveilleux comité que je remercie chaleureusement au passage, qu'il était NOTRE COLLEGUE et AMI, qu'il oeuvrerait à partir des idées de la BASE, qu'il gouvernerait en tenant bien compte des besoins des différents partenaires, qu'il serait ouvert à un dialogue honnête, confiant et créatif..... Que de désillusions!!!! Mais, force est de constater aujourd'hui que notre comité SPVal déploie toute son ouverture, son énergie et sa créativité pour défendre une école de qualité, une école où le plaisir d'enseigner dans une ambiance saine et sécurisante, de transmettre les connaissances, d'être au mieux à l'écoute des besoins de chacun des enfants qui leurs sont confiés restent le premier des objectifs. BRAVO cher comité! Recevez toute ma confiance, mon soutien et ma profonde amitié!

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