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5 millions de coupe dans le budget du Service de l'Enseignement

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78 équivalents plein-temps dans la charrette des économies proposées par le Service de l'Enseignement pour l'ensemble de la scolarité. Position du Comité Cantonal de la SPVal.

Le lundi 27 janvier à 15h09, les responsables des associations d’enseignants et de directeurs recevaient une invitation urgente de la part de M. Jean-Marie Cleusix pour le mercredi soir suivant. Cette séance devait livrer aux personnes conviées des informations sur les décisions du Conseil d’Etat propres à économiser encore 5 millions sur le budget du Service de l’Enseignement.

Sur place, la vérité était légèrement différente puisque les mesures d’économies présentées étaient des propositions émanant du Service de l’Enseignement. Les documents commentés en séance ont été envoyés à tous les enseignants le jeudi 30 janvier pour faire suite à une demande des représentants des directions de l’école obligatoire.

Le Comité de la SPVal a analysé les mesures présentées et chargé ses deux représentants au Comité Fédératif de la FMEP de défendre des positions fermes face à ces propositions. En date du jeudi 30 janvier, la FMEP a préparé une position à transmettre au Conseil d’Etat. Les hasards du calendrier ont voulu qu’une rencontre Conseil d’Etat- FMEP soit fixée au mercredi 5 février. Le président de la SPVal fera partie de la délégation du partenaire social de l’Etat et défendra les positions du comité de notre association. En anticipation à cette séance, le secrétariat de la FMEP a adressé une lettre au Président du Conseil d’Etat M. Maurice Tornay. Ce message cite deux articles de la loi sur le personnel de l’Etat qui demandent à l’exécutif cantonal d’impliquer les associations lors de la mise en place de mesures qui touchent le personnel. Nous attendons donc pouvoir faire d’autres propositions avant que le Conseil d’Etat ne procède au bouclement définitif du budget 2014.

Nous contestons avec énergie les différentes propositions qui touchent l’école primaire notamment :

·      La réduction de 3% des périodes d’enseignement accordées ;

·      Le regroupement de classes en enfantine ;

·      Les baisses de dotation dans l’enseignement spécialisé ;

·      Les baisses de dotation dans le soutien permanent ;

·      La coupe de 10% dans les dotations déjà sous-évaluées attribuées aux directions ;

·      La suspension des allègements de fin de carrière.

 

Nous lutterons contre toute mesure qui mettra en péril la qualité de l’école valaisanne et demandons de pouvoir envisager des efforts d’économies répartis sur l’ensemble de la fonction publique sans que les prestations offertes à la population soient revues à la baisse.

Comité Cantonal de la SPVal

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Darbellay Eric a écrit :
31/01/2014 16:24

Faut-il attendre d'autres mesures de démantèlement de l'école obligatoire valaisanne pour exprimer notre indignation?
Quand nous retrouverons-nous, tous ensemble, sur la place de la Planta pour manifester notre mécontentement?

ML a écrit :
04/02/2014 16:19

Entièrement d'accord, à Sion !

gay marie-josé a écrit :
31/01/2014 16:37

merci au comité Spval et à son président et lui gardons confiance pour mener les négociations.

Laurent Ducrey a écrit :
31/01/2014 16:42

Je remercie la SPVAL de prendre au sérieux ce dossier qui m'inquiète au plus haut point. Je peux bien comprendre que des coupes budgétaires soient nécessaires mais j'aurai d'autres propositions pour faire des économies.

1. Garder les anciens moyens d'environnement plutôt que d'engager des gens pour fabriquer des moyens provisoires et coûteux qui ne dureront que 2-3 ans et qui ne sont même pas prêts à temps.
2. Supprimer les formations langagières extrêmement coûteuses.

Je suis en colère et je crois qu'il est temps de l'exprimer clairement. A-t-on à un seul instant mis dans la balance le bien-être de nos enfants? Grouper des classes enfantines l'après-midi est une réelle aberration. C'est quasiment ingérable et complètement perturbant pour les enfants.

Je ne parle pas non plus des salaires des maîtresses ACM à qui on supprime le temps des récrés ce qui fait plus de 800.- de baisse de salaire par année.

Une petite envie d'ironie me prend. Si tous les citoyens valaisans payaient leurs impôts, peut-être que des coupes budgétaires ne seraient pas nécessaires et que les doubles salaires politiques pourraient également être versés dans les comptes de l'enseignement.

J'en arrive à un point où je me demande si je vais terminer ma carrière dans l'enseignement où me recycler dans les médecines parallèles. Car pour sûr, j'aurai du travail avec tous les burn-out qui vont nous tomber dessus.

Perine a écrit :
31/01/2014 21:27

Bien dit mon cher...100% en accord avec toi!

Chantal a écrit :
01/02/2014 14:55

Sans compter que les maîtresses ACM dont tenues de surveiller les récrés comme leurs collègues généralistes . Que l on me rembourse celle que je surveille donc :) à petite cuisine ,....

Marie a écrit :
04/02/2014 16:07

Idem pour les maîtresses enfantines, bénévoles pendant les récrés....

Lochmatter Pascale a écrit :
01/02/2014 19:59

Bravo Laurent ! j'adhère entièrement à tes dires

manu a écrit :
02/02/2014 21:07

A une époque où l'état se paie le luxe de faire fi des compétences langagières de personnes enseignant depuis des années,d'établir des règles ridicules pour l'accompagnement des journées de sport, d'engager des fortunes dans ' l'abysse des ICT et les renouvellements de programmes....ces mesures sont proprement indécentes!

Dette a écrit :
02/02/2014 21:37

Excellent!

Yves Bornet a écrit :
31/01/2014 16:47

Faisons passer avec force le message à nos députés, notamment les enseignants, avant que ces derniers ne soient exclus du parlement pour cause d'incompatibilité... autre gros problème à l'horizon... merci pour votre travail.

Délez Bernard a écrit :
31/01/2014 17:24

Les économies sont nécessaires c'est un fait, quelles sont les mesures concrètes que la SPVal proposerait au gouvernement? Il me semble qu'avec des propositions qui tiennent la route nous aurions plus de chances d'être écoutés... Jusqu'ici je n'ai entendu que plaintes de ce que l'on pourrait perdre mais personne, de l'intérieur de l'enseignement, ne donne de solution de remplacement et la question reste donc toujours entière : "Où va-t-on pouvoir faire des économies ? " La solution ne serait-elle pas de mettre de côté( même provisoirement) ces grandes modifications onéreuses qui imposent un changement de matériel scolaire et des formations encore plus dispendieuses mais surtout mal perçues et par là-même presque inutiles. Quelle surprise par exemple d'apprendre que la disparition de Génial, pourtant félicité par bon nombre d'enseignants, était programmée... tout cela a un coût n'est-il pas ?

Ariane a écrit :
31/01/2014 17:31

De plus en plus d'enfants à problèmes dans nos classes et de moins en moins d'aide...
Toujours des économies de bouts de chandelles et toujours l'école qui trinque!
Ras le bol! Je plains les jeunes enseignants !

Nadia a écrit :
04/02/2014 19:12

...comme toujours ce sont les enfants qui vont en pâtir...

christiane a écrit :
31/01/2014 18:17

Merci au comité, et surtout merci M. Ducrey pour son message que je soutiens fortement. Belles propositions...merci au nom des enseignantes ac&m de souligner le fait que l'on nous supprime les heures récré. Cela fait 30 ans que j'enseigne et nous avons tjrs passé à la trappe, et étant donné que nous sommes payés à l'heure et que nous avions à l'époque 3h par cours, nous en sommes à 2h40, et on nous enlève encore les heures récrés...veulent-ils nous faire disparaître???

Darbellay Nicole a écrit :
31/01/2014 20:40

Voir notre école valaisanne, pourtant reconnue d'excellente qualité, être démantelée de la sorte me met en colère. A croire que les gens qui nous dirigent n'ont aucune idée des réalités et des difficultés d'une classe primaire d'aujourd'hui.
Faudra-t-il réagir de manière agressive, étant donné que c'est le ton du langage qui nous parvient actuellement du DFS ?
Merci au comité de la SPVal d'être sur tous les fronts et bon courage !

Alex Solliard a écrit :
31/01/2014 21:22

Si jusqu'à présent l'école valaisanne a pu être considérée, à juste titre, comme l'une des plus efficaces de Suisse, je suis persuadé que la qualité de l'investissement des enseignants en fut pour beaucoup. Je suis très curieux de savoir combien de collègues continueront à ne pas compter leurs heures, surtout pour toutes les activités annexes proposées à nos élèves (sorties sportives et culturelles, spectacles, promenades et camps, participation à des manifestations diverses.....) Que l'on voudrait nous dégoûter de notre vocation que l'on ne s'y prendrait pas mieux! Mon père le disait toujours: "Un état qui économise sur l'école creuse sa tombe!" Si l'on doit absolument économiser, que l'on s'intéresse un peu plus aux propositions que nous pouvons faire. Sur ce point, je suis d'accord avec Bernard.

Sermier Fraisier Mélanie a écrit :
03/02/2014 08:35

Tout à fait en accord avec ton père, nos élèves d'aujourd'hui,sont les citoyens de demain donc l'avenir de notre pays.On fait une fausse économie sur l'école.
Les formations L2 et L3 sont extrêmement onéreuses et très lourdes pour un enseignant à plein temps, cette formation peut-être réduite à des cours en rapport avec ce que l'on va donner à l'école.Allons donc à l'essentiel!

Michel Darbellay a écrit :
01/02/2014 07:08

Les économies annoncées mettent en péril notre école. Qui va payer la note la plus lourde? Les enfants en difficulté que nous ne pourrons plus soutenir avec des moyens adéquats. Les conséquences pourraient être funestes.
La situation exige une réflexion rapide et des réactions vives.

Isaline a écrit :
01/02/2014 08:51

Le but est peut-être justement de faire tomber les enfants en difficulté.......
Je partage vos avis, chers collègues.
Il y a certes des économies à faire... Qu'elles soient faites aux bons endroits, pas au détriment des apprentissages et du bien-être des enfants et de leurs enseignants.
Devrons-nous en arriver à la proposition d'Eric et descendre dans la rue pour nous faire entendre?! Ou notre gouvernement sera-t-il assez sensé pour écouter enfin les principaux concernés?
Merci au comité qui se bat pour nous... Et courage!

yelda a écrit :
01/02/2014 09:50

Ce qui me fait sourire, c'est que l'augmentation des amendes d'ordre a été refusée par le conseil d'Etat...Pourtant, il y a toujours faute ! Et nous, Enseignants, quelles fautes avons-nous commises pour que ce soit accepté ?

Sarah Bourgeois a écrit :
01/02/2014 09:54

Je suis également très en colère. Pensent-ils un seul instant au bien être de nos chers têtes blondes là-dedans? ce qui me paraît être, quand même, la question principale!!
Des économies à faire, certes, mais faites-les aux bons endroits et surtout pas au détriment d'un enseignement de qualité.
Merci au comité de la SPVAL de nous défendre de la sorte.

une enseignante a écrit :
01/02/2014 12:31

Indignée une énième fois! ! !Merci à la SPVAL de nous défendre et faudra-t-il en arriver à manifester à Sion?

Stéphane Bianchi a écrit :
01/02/2014 13:19

Très remonté contre ces mesures. Alors que d'aucuns,sans scrupules,menteurs et voleurs,doivent des millions à l'état,c'est au simple employé qui a toujours fait honnêtement son travail et payé régulièrement ses impôts que l'on demande de se serrer la ceinture ! C'est le monde à l'envers. Décidément, la politique me dégoûte de plus en plus. Lorsque O. F. a dit que le conseil d'état n'était pas une instance morale, il a tout dit : Il n'y a vraiment plus de moralité chez certains de nos élus.
Un moment, j'ai pensé terminer les quelques années qu'il me reste en roue libre, en ne m'impliquant plus dans la marche de l'école , en ne faisant que le strict minimum. Mais non, il y a une jeunesse qui m'est confiée que je n'ai pas le droit de sacrifier sur l'autel des économies. Je quitterai mon métier la tête haute, fier de ce que j'ai accompli, même si j'ai de plus en plus l'impression qu'on a "tué" mon école, celle que j'aime et pour laquelle je me suis engagé depuis 35 ans.

Patrice Moret a écrit :
01/02/2014 15:30

Victime des paliers d'attente en 1996, j'ai déjà contribué pour des dizaines de milliers de francs à l'équilibre budgétaire du canton. (Au moins l'équivalent d'une belle Audi toute neuve!) 
Lequel de nos chefs peut en dire autant? 
Néanmoins, dans un élan citoyen, je suis encore prêt à faire un effort si les circonstances l'exigent. Je renonce à mes décharges de 6P, je prends quelques élèves de plus et je continue mon travail avec la même motivation. 
Mais à deux conditions:
- Que les petits et les gros magouilleurs paient leur dû à l'état.
- Que nos chefs consentent à des baisses de salaire au moins équivalentes aux efforts demandés aux enseignants. 
Et des preuves écrites montrées à tous, pas du bla-bla en attendant que l'orage passe.
Symétrie, cohérence, justice. 
Sinon, la grève!
Egalement bravo et merci au comité de la SPVAL.

C.Jordan a écrit :
06/02/2014 23:00

Tu parles du chef qui cumule deux salaires (100.000 francs pour le conseil national et 250'000 francs pour le conseil d'état, ou du chef qui paie seulement une partie de ses impôts et divorce pour en payer encore moins ?

Valérie Caldelari a écrit :
01/02/2014 15:31

Quel exemple donnons-nous aux citoyens de demain que nous accompagnons si nous ne manifestons pas notre indignation face à l'illustration de la bêtise! Qui nous entend nous plaindre, nous indigner, argumenter dans les salles des maîtres?
Je pense qu'aujourd'hui avant qu'il ne soit trop tard, c'est dans la rue qu'il faut descendre, nous faire entendre, défendre, non pas notre confort comme certains peuvent le prétendre, mais l'AVENIR de notre société! Je crois vraiment que la SPVAL devrait faire un appel à la manifestation en plus des démarches déjà entreprises pour lesquelles je les remercie. Nous sommes trop sages, soumis depuis trop longtemps! Que pouvons-nous craindre de pire, qu'avons-nous à perdre de plus que de laisser des bureaucrates nous imposer leurs dictates? Individuellement un risque existe peut-être mais pas tous ensemble...
Je me demande comment il est possible d'imaginer que des mesures pensées à courts termes puissent avoir un impact économique favorable! Se sont-ils projetés une seule seconde pour faire une évaluation des conséquences à moyens et longs termes! Combien vont coûter les jeunes adultes sans formation, les prisons et les centres psychiatriques pleins, les frais de la santé liés aux dépressions, à la consommation de stupéfiants, à une hygiène de vie sacrifiées faute de moyens...
Une chose est sûre, une relève moins bien formée faute de moyens sera plus influençable, manipulable, manquant d'esprit critique... Peut-être est-ce simplement ça qu'ils recherchent finalement! Allons-nous les laisser faire?

Emmanuelle Beytrison a écrit :
01/02/2014 16:25

Cette fois j'ai peur. Peur de l'avenir de notre école, peur de l'avenir de notre canton.
L'école valaisanne est en train d'être démantelée. On lui enlève sa substance, on lui enlève ses meilleurs éléments, ceux qui
se sont battus pour la défendre!!!
Quand les économies se font sur le dos de la formation ça ne peut qu'annoncer une régression sociale, économique,
morale et intellectuelle.
Un vent de révolution souffle, il est temps de manifester!
J'en appelle à la majorité qui nous gouverne, ne laissez pas notre école se liquéfier.
Merci au comité SPVAL et à son président pour leur travail de chaque instant!

Aline a écrit :
01/02/2014 19:12

Je suis tout à fait en accord avec les commentaires déjà mis, notamment avec celui de notre collègue Valérie Caldelari, il faut nous battre et faire comprendre que notre soucis est avant tout celui de l'avenir de nos enfants donc de notre société.

En tant que mère de famille, je pense que les parents devraient aussi se mobiliser car ils sont aussi concernés. On entend encore trop dans le grand public que lorsque les enseignants se plaignent c'est uniquement pour leur confort, eux qui ont déjà tellement de vacances!!!

Comment faire passer ce message aux parents de nos élèves pour que chacun se sente concerné ? On a tellement peur de faire de la politique à l'école, mais ce n'est plus une question de partis, c'est super important que nos enfants puissent avoir une formation de qualité.

Jean-Marie Abbet a écrit :
01/02/2014 20:46

Je partage pleinement la volonté de notre comité afin de défendre la qualité de notre école qui a fait ses preuves et les enseignants qui en sont les principaux artisans.
J'effectue actuellement ma 40 ème année d'enseignement et je trouve totalement inadmissible que l'on propose de supprimer les allégements de fin de carrière.
Notre chef de service argumente en disant que c'est un privilège par rapport aux fonctionnaires. Qui met en question les 6 semaines de vacances que les fonctionnaires ont en fin de carrière ?
D'autre part, n'oublions pas que c'était pour faire passer la pilule de l'augmentation de l'âge de la retraite à 62 ans que l'Etat avait instauré cette mesure compensatoire. Ce n'est donc pas un privilève mais un droit acquis à défendre absolument.
Quant aux 5 millions d'économie à réaliser (merci aux continuelles baisses d'impôts et à la chute du cours de l'or...) ne serait-il pas plus simple de procéder à une baisse de tous les salaires avec un taux progressif à définir en fonction des salaires. Ce serait l'occasion de réduire quelque peu l'écart inexplicable entre les instits à 33 périodes + la surveillance des récréations et les profs du collège aux 23 périodes.
Nous n'avons jamais été des syndicalistes engagés, je crois que c'est le moment de le devenir...

Catherine a écrit :
02/02/2014 10:26

Je partage les inquiétudes émises concernant notre école. Dans les classes primaires, avec souvent plusieurs élèves si difficiles que l'on fait avec eux un métier d'éducateur ou de soignant, diminuer les aides alors qu'il faudrait les augmenter sera dommageable pour ces élèves mais aussi pour leurs pairs. Le temps passé à faire accepter les règles élémentaires de vie en société et à régler des conflits est perdu pour les apprentissages de toute la classe.Et si nous ne prenons pas ce temps l'enseignement n'est parfois plus possible. (expérience vécue ces 4 dernières années). Diminuer les aides va conduire à des burn-out, qui coûteront chers à l'état... mais aussi aux élèves (plusieurs remplaçants qui se succèdent n'est pas favorable, surtout s'il y a des élèves difficiles... et c'est la réalité de notre école!)
Concernant les économies réalisées sur les allègements de fin de carrière, il ne faudrait pas oublier que ces personnes ont eu l'âge de la retraite augmentée et qu'elles ont commencé à enseigner à 19-20 ans. Le métier d'enseignant est rude et cette décharge est nécessaire. Sans elle, il y a un grand risque de voir le nombre de burn-out augmenté. Et j'espère que ce ne sera pas notre caisse de pension qui devra payer ces enseignants... car sinon ce sera à nous de l'assainir un jour ou l'autre (augmentation de l'âge de la retraite, diminution de la retraite...)
Si cette mesure devait se maintenir, il faudrait que l'état prenne en charge les cotisations de tout le salaire pour permettre aux enseignants qui le désirent et qui peuvent se le permettre de sacrifier une demi-journée de salaire, mais de garder la retraite complète.
Par contre s'il faut faire des économies, faisons-les tous ! Avec du bon sens... dans les programmes et les matières (tous les changements coûtent à l'état, mais aussi aux communes qui fournissent le matériel ), dans la manière d'enseigner... en évitant de doubler les hauts salaires en engageant de nouveaux chefs tout en assurant les salaires des anciens...
Et s'il faut vraiment faire des sacrifices faisons-les tous, en enlevant un pourcentage de tous les salaires du service de l'enseignement (enseignants, administration et chefs). Et le pourcentage devrait être progressif. Plus le salaire est haut, plus le pourcentage du sacrifice est élevé. Dans ces conditions avec des responsables montrant l'exemple le sacrifice pourrait être compris et accepté.
De cette manière l'école valaisanne pourrait continuer à être le plus performante possible.
Notre métier est un beau métier, mais il devient de plus en plus rude. Les jeunes ne s'y trompent pas... et il commence à manquer d'enseignants formés et compétents dans plusieurs cantons. Si le métier était si facile à pratiquer ce ne serait pas le cas !
Ne décourageons pas les enseignants en contact avec les enfants... la qualité de l'enseignant dépend de la qualité des enseignants. Permettons aux enseignants de durer dans leur métier.
Baisser cette qualité aura des coûts sociaux très élevés, dans quelques années. Ce serait un cadeau empoisonnée pour nos enfants et petits-enfants. Et ce cadeau-là les enseignants valaisans ne veulent pas le faire aux futures générations !

Anonyme a écrit :
02/02/2014 10:27

Les efforts que le personnel enseignant devra faire ont l'avantage d'être clairs et écrits noir sur blanc ... C'est une fois de plus à la base de payer les pots cassés, sans compter les effets négatifs sur nos élèves, encore une fois sur les plus faibles...
Et dans le camps des plus puissants, ceux qui décident pour nous ,ceux à qui nous faisons confiance, ceux qui savent compter, cacher, gérer, déclarer , dans ce cas-là, y a-t-il des efforts personnels consentis? Que nos autorités admettent une fois que les sacrifices doivent se faire à tous les niveaux! Excusez-moi, vous devez déjà consacrer beaucoup d'énergie pour défendre vos dossiers personnels! je l'avais oublié!!!
Mais tout de même un petit bilan noir sur blanc nous permettrait peut-être de comprendre et pourquoi pas d'adhérer...
merci à notre comité qui défend sa base !

Anonyma a écrit :
02/02/2014 12:42

Je trouve que la SpVal devrait faire un choix. Ce n'est, pour le moment, pas vraiment un "syndicat" chargé de défendre les intérêts des enseignants car elle est trop impliquée en tant que partenaire de l'Etat. A ce titre, ne se fait-elle pas "manger la laine sur le dos" (et nous avec) depuis longtemps ? Le consensus a certes des avantages mais, comme le mentionnent certains collègues, ne faudrait-il pas remettre en question le fonctionnement de la SpVal en tant que partenaire de l'Etat et nous positionner différemment. En bref, j'ai avalé assez de couleuvres !

Marie-Claude Hauser a écrit :
02/02/2014 12:57

Après 40 ans d'enseignement, je suis écoeurée de constater à quel point l'état se moque de nous. L'allégement d'horaire en fin de carrière serait un cadeau généreusement offert aux enseignants alors que les "autres administrateurs de l'état" n'en bénéficient pas. C'est une inégalité à laquelle il faut remédier immédiatement...
L'état a-t-il si peu de mémoire? Faut-il lui rappeler que cette décharge, il nous l'a octroyée en compensation des années supplémentaires de sociétariat qu'il nous a imposées à l'époque suite à "l'affaire Ignace Rey"?
Malgré tout, j'ai de la chance car je peux profiter au moins durant cette année scolaire du "cadeau offert" déjà réduit arbitrairement l'an dernier de 3h à 2h15. Je pense à mes collègues de 58 ans qui, désormais, n'auront rien et partage leur grande déception. Quel manque de reconnaissance pour le travail accompli avec enthousiasme auprès de notre jeunesse durant toutes ces années!
Bien sûr, là n'est pas le plus grave.
Nos chers députés sont-ils complètement aveugles pour ne pas voir plus loin que le bout de leur lorgnette? Ils veulent rapidement des économies, ils exigent instamment des coupes chirurgicales dans les budgets... tout ce démantèlement programmé m'inquiète grandement. Certes, l'éducation coûte, mais il faut y mettre le prix si l'on veut avoir une école de qualité. Nos députés trouvent que "l'instruction" coûte trop...alors, essayons "l'ignorance"!!! Ils porteront la responsabilité de ses conséquences et... à long terme.

Marie-Claude Hauser a écrit :
02/02/2014 17:44

Ma grande colère m'égare et me fait oublier les règles élémentaires de la bienséance. Un grand merci au comité SPVAL et à son président de se plonger inlassablement dans les méandres d'âpres négociations.

Florence Papilloud a écrit :
02/02/2014 13:08

Enseignant: Le plus beau métier du monde! un métier de vocation... MON métier! Pas toujours facile avec tous ces changements,toutes ces formations, ces exigences qui ne cessent d'augmenter, les attentes toujours plus poussées et souvent moins de soutien, les préjugés de la population etc... Et pourtant nous continuons à enseigner avec le même enthousiasme, la même ferveur, sans compter nos heures, car c'est le plus beau métier du monde... ou plutôt devrais-je dire "c'était",car là ils vont trop loin! Comme l'a dit une collègue plus haut "Ils ont tué mon école!". Si nous voulons nous faire entendre et surtout ECOUTER, je pense qu'il est plus que primordiale d'expliquer à la population, aux parents de nos élèves, les implications réelles des ces soi-disant économies. Il est temps de manifester avec eux à nos côtés, car il y va de l'avenir de nos têtes blondes!

Tous ces messages devraient être publiés pour que les gens se rendent compte de l'aberration des décisions prises et surtout qu'ils comprennent notre préoccupation principale: apporter le meilleur enseignement possible à nos élèves, NOTRE avenir!

Il est plus que temps de lever la "matze" et de nous faire entendre!

Patricia Sarrasin a écrit :
02/02/2014 15:02

Quelle ironie de l’agenda : alors que la SPVal organise la Balade des Savoirs, les autorités cantonales, elles, baladent les enseignants. De déclarations d’intention en promesses non tenues. De décisions irréfléchies en absence de priorités. De feuilleton politico-financier en déclarations choquantes.
Comme l’a écrit Patrice, je peux prendre en charge quelques élèves de plus. Ils seront toujours ma priorité. Mais viendra un jour où je réfléchirai à deux fois avant d’accueillir des stagiaires, de tester de nouvelles séquences, de participer à des commissions, de prendre le temps de conseiller de jeunes collègues, de faire des échanges de discipline… Pas par manque de motivation mais parce que je n’aurai tout simplement plus ni le temps ni l’énergie pour le faire.
Comme beaucoup l’ont exprimé ici, je pense qu’il est temps de manifester notre colère et de dire haut et fort notre attachement à une école de qualité.
Merci au comité de défendre les intérêts de tous, élèves et enseignants.

Lucia a écrit :
02/02/2014 16:20

Je rejoins les arguments de vous tous et spécialement de Jean-Marie et Catherine au sujet de la baisse de tous les salaires, en commençant au haut de la pyramide ! Merci au comité pour tout le travail accompli !

S13/D13 a écrit :
02/02/2014 19:38

Je pense qu'en termes de baisse de salaire, nous avons assez "donné" avec les paliers d'attente ! Une rapide estimation me permet de trouver un montant oscillant entre 40 et 50'000.- jusqu'à présent... Ça suffit !

D'autres solutions existent, mais quand la hiérarchie n'a aucune volonté et/ou aucun intérêts à les appliquer, ... Malheureusement, malgré les efforts de notre syndicat que je salue pour son investissement, un partenariat dans ces conditions est impossible.

Assez d'être les gentils moutons si chers à nos chefs... La meute doit se réveiller et montrer les crocs !

S13 du District 13

Fabienne a écrit :
02/02/2014 20:37

On nous demande de rester modéré dans notre propos...alors j'ai effacé le texte que je viens d'écrire!
Comme tous ceux qui sont intervenus ici, je suis fâchée, déçue et inquiète!
Oui, je pense qu'il est temps de réagir...avant qu'on nous suggère le bénévolat!!!
Grand merci à la SPVal

Michel Darbellay a écrit :
02/02/2014 21:17

Pourquoi finalement baisser les salaires? Pourquoi ne pas hausser légèrement le coefficient d'impôts cantonaux? Tous à la caisse! Trop impopulaire?

Anny Dayer a écrit :
02/02/2014 21:38

Mais quelle image l'école valaisanne donne-t-elle ces derniers temps?!...
Tout d'abord, un chef de Département qui fait la polémique dans tous les journaux romands,tant par ses déclarations que par ses agissements. Puis, un chef de service qui déclenche un scandale par sa manière bien à lui de s'approprier les lois...
Et maintenant des décisions de coupes budgétaires qui vont trancher dans une école qui se trouve pourtant dans le peloton de tête au niveau des résultats...

Mais quel est ce gouvernement qui fait des économies sur la Formation, sur le dos des enfants qui sont le futur de son canton?...
Mais quel est ce département qui ose dire publiquement qu'il n'est pas une autorité morale et qui le prouve en mettant à sa tête une personne qui contourne ce que tout autre citoyen se doit de suivre loyalement... Un département qui ne sait ou ne veut pas défendre ses enseignants, qui eux n'ont pas le choix et ...s'adaptent!

Je croyais que les responsables de notre gouvernement, pour prendre des décisions, avaient une vision globale, à long terme et bienveillante sur la population qui forme ce canton!...
C'est promis, j'arrête d'être naïve!
Et nous tous, soyons soudés autour de ceux qui veulent Vraiment nous défendre,
autour de notre comité et de son président qui eux, s'inquiètent de Notre Ecole valaisanne et de ses enfants, les citoyens de l'Avenir...
MERCI à eux pour leur travail et leur investissement.

Sermier Mélanie a écrit :
03/02/2014 10:49

Entièrement d' accord avec toi.

Anonymiss a écrit :
02/02/2014 21:59

Entrée dans l'enseignement en 1974,et arrivant au terme de ma carrière, je ne peux qu'être déçue de voir le tournant que prend notre école valaisanne. Comme cité plus haut, on a volé notre école! Arrêtons ce gaspillage de méthodes dites nouvelles et qui ne valent pas mieux que celles que nous avons connues, nous sommes des généralistes et on voudrait que l'on soit performants partout (langues)! Y en a marre et suis aussi en colère.
Merci à vous tous de la SPVAl pour votre engagement.

démarre a écrit :
02/02/2014 22:05

Des mesures d'économie ?-Tous ces postes (nouvellement créés) de personnes nommées pour surveiller les enseignants et classer les paperasses inutiles que personne ne lit pourquoi ne pas les utiliser sur le terrain dans les classes surchargées ?
Permettre aux enseignants qui ont enseigné avec succès l'allemand depuis des années de continuer leur travail sans les obliger (comme l'avait annoncé les représentants du département au départ)à subir une formation longue et peu utile dans les faits (si ce n'est pour le prestige de nos autorités peut-être...)
Utiliser des moyens d'enseignement réutilisables + stopper cette frénésie de renouveau continuel et d' introduction et création de nouveaux moyens...
Arrêter d'inventer des prescriptions organisationnelles et sécuritaires et les imposer sans réfléchir au préalable aux incidences financières insupportables pour la communauté (merci à nos députés)
Revoir le système de formation des enseignants ( par expl.HEP 2 ans sur 1 seul site + 1 an sous la direction d'un maître expérimenté directement sur le terrain...)
Introduction des ICT en fonction des budgets cantonaux et communaux (inutile d'être toujours "à la pointe..."
Et bien d'autres encore...Bonne chance au comité !

Myriam Dayer a écrit :
02/02/2014 22:30

"Le f...... de g....." continue et toutes ces affaires de gros sous me donnent la nausée car cette fois-ci on s'attaque lâchement aux "petits" et toujours sans scrupule.
Merci à la Spval qui va avoir besoin de courage et merci à ceux qui se sont exprimés !

Domdom a écrit :
02/02/2014 23:43

Demain, lundi 8h00 …cours de civisme …

SHS 24 — Identifier les formes locales d'organisation politique et sociale…
· 1…en distinguant les divers acteurs et la répartition des responsabilités
· 2…
· 3…
· 4…en s'initiant au fonctionnement de la société civile et politique de sa commune et de son canton

Voyons …. Comment aborder …..
- vivre en Valais sans payer d’impôts ?
- gérer les finances de l’Etat … sans perspective d’avenir… même à court terme ?

Hum ! J’ai besoin d’aide …. Y a quelqu’un au Département qui pourrait m’aider ?

S13/D13 a écrit :
03/02/2014 07:40

Pour t'aider Domdom !

Un peu de philo en intro' : la moralité au niveau de l'autorité, mythe ou réalité ? (SHS Histoire et Education à la citoyenneté pour PERocompatbiliser)

Et ensuite tu enchaînes avec un peu de structuration de la langue en L1 : "Fou.... de g.....", expression figurée ou pas ? Et niveau langagier ?

Quand même, ils sont forts au DFS pour nous aider à ancrer nos cours dans la réalité et à créer des liens inter-transdisciplinaires...

Merci !

Hélène a écrit :
03/02/2014 07:51

Presque en fin de carrière, heureuse de la perspective d'un "allègement" après toutes ces années de plein temps, me voilà comme beaucoup "sonnée" par les décisions prises et inquiète pour le futur. Après ça, comment motiver les jeunes à ce beau métier? Fâchée, déçue, FATIGUEE, voilà comment je me sens. Merci au comité SPVAL pour son engagement.

Hélène a écrit :
03/02/2014 08:45

je ne trouve pas les mots pour dire ma déception et ma FATIGUE, ma colère aussi!
Je venais de faire ma demande d'"allègement" pour fin de carrière. Merci à la SPVAL pour tout ce qu'elle entreprend et courage aux jeunes enseignants!

Sandrine a écrit :
03/02/2014 08:53

Un scandale !
Un enseignant qui totalise 25 ans de bons et loyaux services avec un taux d'absences proche de zéro, se voit refuser la prime pour ce jubilé parce qu'il fait valoir son droit à la retraite à la fin de sa 25ème année.
Il faut vraiment que nous cessions de jouer les gentils moutons d'une docilité exemplaire.
Il serait grand temps que les politiques viennent dans nos classes afin de se rendre compte de tout ce que nous gérons au quotidien.
Pour le reste, tout a été dit et surtout très bien dit.
Un tout grand merci au comité de la SPVAL !

christine a écrit :
03/02/2014 11:27

Franchement j'ai le sentiment que nous ne servons pas à grand chose dans ce monde et que l'on peut nous manipuler comme bon leur semble ... une année on vous accorde une augmentation et l'année suivante on vous l' enlève...on vous accorde des allégements et l'année suivante ils ne sont plus nécessaires finalement ...sommes-nous des marionnettes à qui l'on dit oui à qui l'on dit non...? je suis très en colère et cela depuis l'arrivée de notre cher conseiller qui délègue bien facilement les sales besognes à nos directeurs j'espère qu'ils ne vont pas se laisser faire et je remercie tous les membres de la SPVAl pour leur engagement.

MCD a écrit :
03/02/2014 12:18

Gouverner, c'est prévoir. On peut véritablement se demander si nos élus sont encore capables de gouverner... il faudra y penser lors des
prochaines élections au conseil d'état.
Je suis écoeurée par ce qui se passe, le démantèlement de notre école, les
économies qui se réaliseront sur le dos des enfants, de leur famille, de
leurs enseignants et de l'enseignement. J'adhère complètement à tout ce
que mes collègues ont écrit.
Lorsque je lis le courrier envoyé par le DFS signé par JMC, je me dis qu'il
est bien dommage que le ridicule ne tue pas...
Merci au comité de la SPVAL qui défend l'école valaisanne et va partir au
combat pour maintenir un enseignement de qualité.

Agnès a écrit :
03/02/2014 13:21

Peut-on encore espérer que la prise de position de la SPVAL soit prise en compte et que certaines mesures d'économie soient renégociables en faveur de l'école et des enseignants lors de la prochaine réunion du 5.02.2014 ? Merci pour le travail effectué en attendant.

Fanny a écrit :
03/02/2014 14:05

Un pour tous et tous pour un, la plus belle devise, c'est bien la nôtre. Oui tous pour un…Je la ressens bien chaque année quand je paie des milliers de francs d'assurance maladie pour ne jamais voir un médecin de près...Je la ressens aussi quand je vois les quelques 5 milliards engloutis dans notre magnifique armée, tradition oblige. Je la ressens aussi quand il faut trouver 6 milliards pour sauver nos banques...mais plus encore quand on débourse 1.5 million pour la sécurité des matchs du FC Sion en argumentant, je cite: ce 1,5 million est insignifiant par rapport au budget de l’Etat.
Je suis mère et je laisse faire...c'est vrai, après tout je ne connais pas grand-chose à l'économie, je ne peux pas m'opposer à l'aide apporté à nos banques... Je n'aime pas le foot mais d'autre l'apprécie...et l'armée me fait sourire mais c'est très personnel. Ce qui compte pour moi, ce sont mes enfants. Alors jusqu'à présent je laissais faire. J’ai voté pour des dirigeants, lesquels n'ont pas toujours été élu mais peu importe, je fais confiance à nos dirigeants pour s'occuper de nos impôts et au final, c'est équilibré entre les amateurs de tradition, les amateurs de sport et les rouages de la bourse. C’est la règle du jeu !
Mais si on vient enlever l’appui à mes enfants, le soutient à nos enseignants, la qualité à notre école là je dis STOP! Assez de nous faire croire que l'on vit en démocratie si on peut enlever 5 millions à notre avenir sans notre accord! On passe notre temps à dire à nos enfants qu'il faut apprendre, emmagasiner des connaissances, que l'école c'est le pilier de leur avenir car seul une bonne préparation leur permettra de s'intégrer dans ce monde en perpétuel évolution. Sans la connaissance des bases, on ne fait rien et les bases, ce sont les l'écoles enfantine et primaire qui se chargent de les inculquer! Etrangement pourtant, j'ai toujours l'impression que c'est là-dessus qu'on rabote. Nous, les adultes intelligents et responsables, quelle image donnons-nous à nos enfants qui feront le monde de demain?
Mieux vaut assurer la sécurité des matches de foot et rogner sur la qualité de l'enseignement? Mieux vaut une armée bien équipé d'un matériel flambant neuf et la pointe de la technologie et tant pis si personne n'arrive à s'en servir par manque de base? ... Oui il y aura toujours des personnes intelligentes qui arriveront au sommet, des enfants qui sans aide se hisseront en hauts des échelles mais qu'en est-il alors de notre fameuse devise: un pour tous et tous pour un ? Elle ne s'élève plus si clairement lorsque l'on touche à l'essence même de notre avenir. J’ai toujours joué le jeu en silence de cette fameuse solidarité du un pour tous… mais aujourd’hui je suis prête à élever ma voix auprès de nos enseignants car ce qui se joue là, c’est bien plus que la qualité de leur travail ou l’attrait de leur profession…mais bien l’avenir de nos enfants.

Anouk a écrit :
03/02/2014 15:43

Je suis enseignante au CO et ne peux que vous remercier pour ce commentaire. En tant que maman, je partage totalement votre point de vue. Attaquer de la sorte l'enseignement valaisan dans ses fondements n'est pas une manière acceptable de faire des économies. Nous espérons que nos autorités nous entendrons et le cas échéant, je ferai partie, comme vous, de ceux qui élèveront la voix.

Anouk a écrit :
03/02/2014 15:54

Message de solidarité de l'enseignante au CO que je suis et qui partage pleinement votre écoeurement et vos inquiétudes chères et chers collègues. Face à cette attaque en règle de l'Ecole valaisanne dans son ensemble, restons soudés et solidaires pour défendre l'avenir de nos élèves, ainsi que nos places de travail.

Isabelle a écrit :
03/02/2014 17:17

Tout a été dit et bien mieux que je ne saurais le faire. Je partage la déception, la colère, la baisse de motivation...Un immense merci au comité et tout mon soutien à ces personnes qui donnent de leur temps et de leur énergie pour nous défendre!
Espérons qu'ils soient entendus!

Franco De Marchi a écrit :
03/02/2014 17:17

Il est grand temps de dire stop !
Stop de nous prendre pour des vaches à lait!
Stop de toujours demander à la population de supporter les conséquences d'une politique menée sans vision d'avenir ! (où sont passés tous ces millions distribués par la BNS ?)
Stop au démantèlement de l'école !
Stop à l'annulation de nos acquis !
Stop à la démesure !
Stop ! Stop ! et encore Stop !
Cette fois c'en est trop, y en a marre !!! Nous ne sommes pas que des faire-valoir !
Nous ne nous laisserons pas faire ! S'il le faut, on saura se serrer les coudes, faire front et leur montrer que les chiffres ne sont pas l'unique vérité. Et l'être humain dans tout ça... Il est urgent que nos politiques redescendent sur terre, qu'ils se rapprochent un peu de la population et qu'ils essaient de comprendre quels sont les vrais choix à faire...

L'indignée... a écrit :
03/02/2014 18:00

Je suis indignée et je m'indigne... Les mots ne sont pas assez forts.

Il y a quelques années, les finances de notre canton allaient si bien, que l'on a offert à tous les citoyens une baisse d'impôts.

Cadeau empoisonné, manque de prévoyance?????

Aujourd'hui, les caisses sont vides. Comment les remplir de façon équitable?
Ce problème concerne chaque citoyen valaisan et pas uniquement les employés d'état voire les enseignants. Trop facile.

Les solutions à trouver doivent être solidaires.
Le gouvernement ne doit pas chercher à plaire. Chaque citoyen se doit de mettre la main au porte-monnaie proportionnellement à son salaire, afin de remettre les finances à niveau. Une solution équitable serait de hausser les impôts pour TOUS.

Temps de crises - mesures de crises.

Je ne comprends pas pourquoi l'on veut faire porter les conséquences de ces temps difficiles à une seule partie de la population?

Si le département de l'éducation doit proposer un programme d'économies, en s'adressant directement à une commission d'enseignants,des solutions seraient certainement proposées, solutions qui ne démantèleraient pas la qualité de notre école, ni celle de notre profession.
Rien qu'en lisant ce qui a été écrit plus haut, il y a déjà des pistes intelligentes...

Enseignants, ne nous laissons pas faire..... REAGISSONS!

Merci à la SPVAL et surtout bon courage!

Daniel Roh a écrit :
03/02/2014 21:42

Nous sommes tous du même avis sur ces mesures d'économie.

Je pense que les discussions avec le département ne nous apporterons pas plus que d'habitude, nos remarques seront entendues sans plus. Comme le dit le dicton que nous commençons à connaître: les chiens aboient, la caravane passe.

Je pense qu'il est important que la SPVAL mobilise rapidement les enseignants sur la Planta pour soulever le problème et informer le public et la presse sur les véritables conséquences qui se cachent derrière cette coupe.

Aucun parent valaisan n'a envie que son enfant se retrouve dans des classes surchargées et avec des mesures d'appui ridicules en cas de besoin. Veut-on rogner sur l'éducation pour garder des taux d'impôts plus bas ou veut-on garder des conditions d'apprentissage de qualité pour nos élèves ?

Est-ce à l'école et aux enfants valaisans de supporter en partie le non versements des dividendes de la BNS ?

une autre enseignante a écrit :
03/02/2014 22:25

Les commentaires postés résument tout à fait ma pensée. Déception, colère et impression de compter pour beurre sont les premières pensées qui me sont venues à l'esprit. Quand je pense à compter pour beurre, ce n'est pas seulement par rapport à moi en tant que personne et professionnelle. C'est surtout à mes élèves en difficultés, en programmes adaptés, tous ces élèves que le canton du Valais s'est vanté de soutenir et qu'il va laisser de côté par des économies mal placées. Comme tant d'autres, je pense qu'avant de prétériter les élèves, il faudrait déjà couper dans certaines formations continues... J'estime également que les efforts imposés aux enseignants doivent également être imposés à nos chefs qui nous ont si élégamment mis devant les faits accomplis. Baisses des heures attribuées pour remplir leurs mandats (qu'ils fassent donc un peu de bénévolat eux aussi) baisses de leurs salaires également!

Un grand MERCI à la SPVAL qui est au front pour nous défendre! Ce ne sont pas des moments faciles à traverser pour ceux qui nous représentent, ils méritent notre respect et notre reconnaissance.

Anonyme a écrit :
04/02/2014 10:36

Merci à notre comité et à toutes les personnes qui ont laissé un commentaire jusqu'à présent.
Pour ma part, quand je pense que notre service de l'enseignement a prévu -entre autres- de faire des économies sur le dos de l'école enfantine, j'ai la rage.
D'autant plus qu'on nous a annoncé qu'une formation continue OBLIGATOIRE va être mise en place pour TOUS les enseignants de ce degré afin de les remettre à niveau... Pour apprendre quoi? Comment accueillir des enfants étrangers sans soutien? Comment accompagner des enfants avec difficultés scolaires ou de comportement sans appui? Comment permettre aux élèves de faire leurs premiers pas dans la scolarité et construire des bases solides dans des classes regroupées avec des effectifs surchargés?
Voilà qu'on nous apprend que de jeunes enseignants tout juste sortis de la HEP sont considérés comme pas suffisamment formés ni en langues ni en didactique et que ceux qui ont de nombreuses années à leur actif vont devoir réapprendre comment enseigner tout en faisant une croix sur les décharges de fin de carrière...
Qu'on ne vienne pas parler d'économies indispensables sur le dos des enseignants et des élèves alors que des milliers de francs sont dépensés dans de nouveaux moyens et dans des formations continues dont l'utilité reste à prouver.
Courage à tous, gardons à l'esprit que nous travaillons avec et pour les adultes de demain. Tâchons de garder la flamme qui fait la merveille de notre métier et serrons nous les coudes!

Maître enfantin atterré a écrit :
27/02/2014 00:05

Je partage entièrement votre point de vue. Je ne comprends pas non plus pourquoi une nouvelle formation obligatoire va être mise sur pied pour l'école enfantine, formation certainement coûteuse à un moment où il est question de faire des économies. C'est complètement paradoxal. De plus, de quoi s'agit-il exactement ? Estime-t-on que nous ne sommes plus capables d'affronter les difficultés du terrain et de relever les défis que nous rencontrons au quotidien à l'école enfantine ? Je ne pense à aucun moment que l'introduction du PER, des MERs et que l'avènement d'HARMOS aient complètement révolutionné notre métier au point de devoir nous remettre totalement en question.

Enfin, les propositions faites par le DFS quant au regroupement de classes enfantines durant certaines demi-journées sont tout à fait contestables. Le fait que les premières enfantines soient scolarisées uniquement le matin durant toute l'année ne devrait pas faire l'objet d'une mesure d'économie telle que cela a été proposé par le DFS, mais plutôt être considéré comme mesure d'accompagnement et d'insertion dans l'école d'enfants de 4 ans. Sans penser à toutes les conséquences sur l'organisation scolaire des classes enfantines qui sera différente d'une commune à l'autre, d'un centre scolaire à l'autre, à un moment où il s'agit d'harmoniser les structures scolaires.

Tschopp Pascal a écrit :
04/02/2014 13:32

Vous parlez de revaloriser l'école avec ces mesures de restrictions financières irresponsables ! Messieurs les chefs et vous les responsables politiques de ce canton, savez-vous encore ce qu'est une salle de classe. Il n'y a pas que des ordinateurs et des programmes mais bien des enfants avec leur enseignant qui méritent de travailler dans les meilleures conditions. Merci à tous ceux qui se battent pour cette école qui reste la base de notre société de demain.

ML a écrit :
04/02/2014 16:16

Déjà victime des paliers d'attente, bénévole pendant les récréations, eh oui, je suis maîtresse enfantine, je pense avoir assez donné. Unissons-nous contre ces décisions qui vont prétériter nos élèves. Bien sûr, les plus nantis pourront toujours se payer des cours de soutien... Soyons solidaires et à Sion, pourquoi pas ...

Commission des intérets matériels a écrit :
04/02/2014 18:11

Réunis en commission, pour finaliser la mise à jour de l’aide-mémoire, les membres de la CIM (commission des intérêts matériels) ont partagé leur indignation face aux mesures drastiques proposées, touchant l’école valaisanne. Ils soutiendront pleinement toute action entreprise par la SPVal pour garder des normes qui ne portent pas préjudice à notre école et à ses enseignants.

Sylvie a écrit :
04/02/2014 21:50

Je soutiens et répète ce qui a déjà été dit:

1. Arrêtons de prendre les généralistes pour des spécialistes et supprimons les cours de formations continues qu'elles soient langagières ou autres et qui coûtent énormément. Par le passé les enseignants ont pu donner des cours d'allemand sans être un spécialiste!

2. Cela me fait sourire d'entendre dire que nous avons évité le pire puisque nous ne subirons pas une augmentation des effectifs dans les classes. En réduisant les périodes des enseignants de 3%, des postes vont être fermés, et que nous le voulions ou non, les effectifs vont augmenter! Ce n'est qu'un tour de passe-passe pour nous faire avaler la pilule!

3. Trop facile de déléguer cette baisse de 3% aux Directions d'école. A Sion, certaines personnes dorment tranquillement puisqu'elles ont fortement conseillé de ne pas licencier...mais sur le terrain qu'en est-il réellement?
Pourquoi ce sont les enseignants qui doivent assumer une mauvaise gestion financière de l'état??

4. Pour un Valais qui prône l'intégration, je suis outrée de voir qu'elle est prête à sacrifier des aides comme l'appui, le soutien,...

6.....il y en aurait encore tellement à écrire...mais je vais résumer la fin en disant que je suis réellement déçue et dégoûtée par ces mesures! Et si pour faire entendre notre mécontentement, il faut que nous allions à Sion, je serai là!!!

Un grand MERCI à la Spval pour le travail qu'elle réalise!

Un enseignant désabusé a écrit :
04/02/2014 22:21

On croît rêver ou plutôt « cauchemarder » lorsque l’on entend, à Canal 9, notre chef de département persister sur le bien-fondé de ses décisions d’économie sur le dos de l’école valaisanne. Il ose affirmer que la qualité de l’enseignement et les postes de travail ont ainsi été préservés.
Mauvaise foi ou méconnaissance totale de la diversité du monde scolaire valaisan autre que celui du Collège ?
Personnellement, je pense que lui et son bras droit n’ont aucune idée de la réalité du terrain de l’école obligatoire et cela fait peur.
Une certitude toutefois, en décidant seuls (sans en discuter avec les partenaires sociaux) des économies tous azimuts (Appui / Soutien / Médiation / Titulariat / Directions / Décharges / …), ils démantèlent une grande partie de tout ce qui a fait la qualité de l’école valaisanne.
Ces décisions semblent peu réfléchies, voire irréfléchies et j’ose espérer que le Conseil d’Etat prenne ses responsabilités et fasse marche arrière avant qu’il ne soit trop tard !
S’il n’y a pas de réaction de sa part et de la nôtre, ce n’est malheureusement pas demain mais dans 10 ans que l’on observera les effets catastrophiques de telles directives sur la société valaisanne.
MERCI à l’AVECO de ne pas avoir peur d’aller au front et de faire entendre notre voix avec les autres associations, car il est plus que temps de ramener la sérénité dans l’école valaisanne !

Prof (mais plutôt Grincheux, ces temps-ci a écrit :
05/02/2014 17:35

L'art est aisé, la critique dificile.

Je vais donc m'essayer à dresser une liste de propositions permettant de substantielles économies:

1) Moratoire de 3 à 5 ans sur tous les cours et toutes les formations destinées aux enseignants diplômés.
2) Moratoire de 3 à 5 ans sur toute introduction de nouvelle méthode et de nouveaux moyens pédagogiques ainsi que sur les formations allant de pair.
3) Suppression d'un ou plusieurs postes de collaborateurs scientifiques, ceux qui sont payés pour nous créer des besoins inutiles.
4) Suppression de quelques postes de hauts professeurs à la HEP, ceux qui mettent plus de trois mois à rendre les épreuves corrigées, ceux qui laissent travailler les étudiants seuls, planqués au fond de la classe, sans jamais rien enseigner, ceux qui mononucléisent ces étudiants en leur inculquant la pensée pédagogique unifiée.
5) Suppression de la formation de PF et retour à l'ancien système qui confiait les stagiaires à des enseignants chevronnés, ayant fait leurs preuves.
6) Suppression des 500 francs de cadeau de fidélité, chaque cinq ans, mais maintien de la gratification des 25 ans.
7) Durée de la formation HEP écourtée d'une année, la troisième an étant consacrée uniquement à des stages de deux à trois mois, répartis dans un des deux cycles choisis.

Il me semble qu'avec ces 7 mesures, on devrait déjà pouvoir "aller un bout" et, surtout, enseigner de manière moins stressante.

Il me semble qu'avec ces

Monique a écrit :
05/02/2014 17:43

Très déçue par toutes ces mesures d'économie sur le dos de l'école! Ne pourraient-elles pas être entreprises dans d'autres domaines?? Un grand merci à la Spval pour son soutien.

Mudry Christian a écrit :
05/02/2014 21:44

Cibler les enfants les plus faibles, les enseignants les plus âgés et les débutants me semble être bien loin d'un quelconque courage politique et plus près de la tactique d'un prédateur non désiré chez nous qui choisit ses proies dans un troupeau.

C. Jordan a écrit :
06/02/2014 22:56

Joli résumé. Triste résumé...

Les enseignants de Saxon a écrit :
06/02/2014 14:41

Les enseignants de Saxon se sont réunis afin de trouver une liste de propositions d’économie.
- encaissement des impôts auprès de tous les contribuables
- empêcher les doubles salaires
- suspension du double frein à l'endettement
- baisse des salaires de l’ensemble de la fonction publique au prorata du revenu

- suspension des cours de formation continue non essentiels
- suppression des statistiques de fin d'année pour les examens de 6H et 8H, de même pour toutes les statistiques de ce genre pour le secondaire I et II
- suppression de la participation financière de l'Etat pour les séjours linguistiques pour les personnes déjà formées
- formations L2, L3 : restriction (provisoire) du nombre de participants à ces formations
- matériel pédagogique : augmenter la durée de vie des livres, diminuer le nombre de manuels non transmissibles
- retarder l'introduction de Grüne Max ou d'autres nouveaux moyens
- suppression provisoire des 2 périodes pour les projets pour les élèves (au secondaire 1)
Les enseignants de Saxon remercient le comité SPVal ainsi que leur président Didier Jaquier pour leur travail.

Une ancienne de Saxon a écrit :
10/02/2014 22:39

bravo pour votre prise de position commune et solidaire.

Anne-Laure a écrit :
12/02/2014 18:55

En voilà une belle liste, bien concrète et inspirée par le sens pratique!

C. Jordan a écrit :
06/02/2014 23:08

Nous avons une des meilleures écoles de Suisse, je me demande combien de temps le conseil d'état va mettre pour la fracasser... ???

Les PDC se bougent a écrit :
06/02/2014 23:18

Ça bouge du côté des politiques :
http://www.pdcvr.ch/filtre-des-actualites/cantonal/article/archive/2014/february/article/non-au-choix-deconomies-de-m-freysinger/?tx_ttnews%5Bday%5D=06&cHash=156b9fa028321f22eae395567a3af368

sonia a écrit :
15/02/2014 12:20

ça me fait bien rire... c'est bien les conseillers d'état PDC qui ont donné autant à économiser à freysinger.. politique de pourris... vive le Valais

Prof/Grincheux a écrit :
08/02/2014 06:35

Ilconvient ici de faire preuve d'un peu d'honnêteté intellectuelle.
O.F. n' est pa entiėrement responsable de cette débacle programmée.
1)Il hérite d'un dėpartement dans lequel on lui demande d'emblėe d'ėconomiser 5 millions alors que ses prédecesseurs ont largement ouvert le robinet aux dépenses inutiles (formation non reconnue in lingua,par exemple).
2) Il propose des solutions (bourses et amendes d'ordre) qui sont balayées par les députés du GC. Lynchage politique?
En 2015, notre canton a prévu 80 millions pour fêter notre bicentenaire. Quand on n'a pas d'argent en poche, on ne part pas faire la noce!

Carmen a écrit :
09/02/2014 16:44

un Etat qui économise sur l'éducation est un Etat qui se moque de la seule richesse qu'on ne pourra nous prendre : la formation de la jeunesse, sa force vive - c'est navrant!

Une observatrice attentive a écrit :
10/02/2014 22:35

Il convient ici de faire preuve d'un peu d'honnêteté intellectuelle.

OF est entièrement responsable des mesures qu'il propose :

1) s'attaquer aux enfants en difficulté (réduire les ressources allouées au soutien et à l'appui)
2) réduire le temps de classe aux élèves de dernière année de CO qui quittent l'enseignement obligatoire et qui pouvaient consolider leurs connaissances de base
3) réduire de moitié les heures de titulariat ce qui aura une incidence sur le travail d'encadrement des directions
4) réduire le subventionnement aux directions de 10%
5) réduire de 3% les heures d'enseignement allouées aux établissements ce qui aura une répercussion sur le nombre d'élèves par classe quoiqu'il prétende devant micros et caméras.

Notre Conseiller d'Etat n'a pas fini de s'en prendre aux directions. Une belle manière de désintégrer sûrement! Que les directions alertent leur commission scolaire, leur conseil d'administration ! La vie des établissements repose sur un équilibre fragile !

Une enseignante très déçue a écrit :
10/02/2014 23:29

Merci au comité de la spval et surtout à son président (capitaine) Didier Jacquier. Il faut du courage, de la ténacité et de l'intelligence pour diriger un navire alors que des menaces de naufrage pointent à l 'horizon...Beaucoup de remarques intéressantes qui mériteraient d'être listées, analysées et proposées au DFS pour éviter un démantèlement de notre chère école... Bon vent !

Anne a écrit :
15/02/2014 19:07

Ces mesures d'économie font peur! Qu'en adviendra-t-il de l'image du métier d'enseignant? Je songe à l'avenir... Trouvera-t-on toujours suffisamment d'enseignants? Ceci me fait d'autant plus peur, lorsque je constate qu'un bon 30%, voire 35% des enseignants de ma commune ainsi que des communes environnantes se retrouvera à la retraite d'ici 5 à 8 ans.
Le regroupement des classes en enfantine, des classes à effectifs surchargés, les baisses de dotation pour les mesures d'appui et de soutien... : est-ce ainsi que l'on va recruter nos futurs étudiants de la HEP?
Je crains qu'il y ait une forte pénurie d'enseignants ces prochaines années... Enseignant depuis bientôt 10 ans, je me pose moi-même la question suivante : "Aurais-tu commencé la HEP sachant que cela t'attendait?" Je me demande si ce n'est pas la question que se posent aujourd'hui plusieurs collégiens...

Clémance a écrit :
16/02/2014 21:39

Ça fait du bien de lire tous ces messages animés d'un même élan d'indignation, d'une même énergie de rébellion. On croit que dans notre vie privilégiée tout est dû alors que la lutte est sempiternelle; toutes ces aberrations ne nous permettraient-elles pas de réaliser que nous ne sommes pas seuls dans nos petites écoles, que la lionne qui est en nous commence à gronder - on touche à ses petits...- et que cet élan solidaire est touchant et puissant?
A tout bien réfléchir, faisons fi de toutes les études, recherches, expériences pour améliorer l'école et revenons à nos bonnes vieilles classes nombreuses, à un enseignement frontal mené fermement par la discipline de la peur, avec, si le budget le permet, de bons vieux radiateurs au fond. Les marchands de bonnets d'âne seraient ravis... Mais je ne crois pas que ces enfants-là, ceux de demain, seront dupes...

Merci et tout mon respect à nos collègues des "premières lignes", nous sommes juste derrière, prêts à scander sur la place de la capitale.

Corinne a écrit :
18/02/2014 20:56

C'est un cauchemar!
Merci au comité spval de nous soutenir...
A quand un rassemblement sur la Planta? il faut que l'on montre notre colère...

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